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Stop forcé et début des Pyrénées

 
Aujourd’hui, nous poursuivons la route vers les Pyrénées.
 
Après une soixantaine de kilomètres, j’engage VivaLaVida sur l’autoroute A6 au nord d’Orange. Je prends sa vitesse de croisière – 100 km/h – et je n’ai pas fait 5 km qu’un bruit sourd s’intensifie rapidement. Aucun doute, quelque chose ne va pas sur le châssis. Je ralentis immédiatement et me range sur la bande d’arrêt d’urgence. Nous sommes à 500 mètres d’une aire d’autoroute et je me laisse doucement couler jusque là à 40 km/h. Alors que je descends pour tenter d’identifier la source du problème, stupeur : 4 des 8 goujons de la roue arrière gauche sont cassés, les écrous ayant évidemment disparu dans la nature ! Je sors la clé de 21 et constate que les 4 écrous restant sont largement desserrés. Alors que je les resserre, un cinquième goujon se rompt. On a vraiment failli perdre une roue et je n’ose pas imaginer quelles auraient pu être les conséquences, autant pour VLV que pour les autres usagers de l’autoroute avec une roue folle de 90 cm de diamètre et env. 50 kg lancée à 100 km/h..!
 
Cette roue resserrée, nous nous trainons jusqu’à la prochaine sortie autoroutière 4 km plus loin. Nous nous rendons dans un garage poids-lourd et commandons un jeu de 32 goujons et 32 écrous aux Etats-Unis puisqu’ils sont spécifiques à la conversion 4×4 de VLV. Chris nous les enverra le lendemain matin en Express et ils arriveront finalement le vendredi à 16h. Entretemps, nous rejoignons le camping “Manon” à Orange, où nous passerons ces 5 jours d’attente. La piscine et la ville toute proche permettront de quelque peu divertir l’équipage stoppé dans son élan..!
 
 
1. Repas du soir au camping…
 

 
 
2. Petite compensation. 😉
 

 
 
3. Le célèbre théâtre d’Orange et ses gradins.
 

 
 
4. On profite de la piscine.
 

 
 
5. Distractions…
 

 
 
Une fois VivaLaVida réparé, nous reprenons le voyage vers les Pyrénées espagnoles. Nous y arrivons en fin de journée un samedi, en même temps qu’une perturbation et il pleut copieusement. Nous nous arrêtons à même la piste que nous emprunterons le lendemain alors qu’il fait déjà presque nuit.
 
6. Levant coloré alors qu’Emile dort encore.
 

 
 
7. La piste qui oscille à 2’000 mètres d’altitude est magnifique.
 

 
 
8. C’est l’occasion de tester l’adaptateur Isofix que j’ai fait pour installer le siège d’Emile à l’avant. Il est aux anges ! 😀
 

 
 
9. Vue sur la plaine, loin au sud.
 

 
 
10. VLV est content de retrouver la piste.
 

 
 
11. On découvre de jolis villages…
 

 
 
12. …et une géologie variée.
 

 
 
13. Un autre de ces village pyrénéens.
 

 
 
14. Nous rejoignons un plateau d’altitude, le Pedró dels Quatre Batlles, après une montée où la transmission 4×4 aura été bien utile !
 

 
 
15. Il souffle un vent à décorner des boeufs. Est-ce pour cela que la végétation prend la forme de barkanes ?
 

 
 
16. L’ambiance est magnifique alors que le soleil descend.
 

 
 
17. Derniers rayons avant le couchant. Le vent nous secouera une bonne partie de la nuit alors qu’il ne fera que 4° au matin.
 

 
 
A bientôt pour la suite.
 
 

Toujours dans Beef Basin…

 
 
1. On commence par une photo floue ! 😉 Juste pour montrer qu’il faisait frisquet ce matin là…
 
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Alors que je m’apprétais à lever le camp, j’ai remarqué un jeune brocard qui semblait sur ses gardes. J’ai décidé de m’en approcher pour tenter de le photographier.
 
 
2. Après un bon quart d’heure d’approche, je me suis accroupi au pied d’un juniper, pas très loin.
 
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3. Quarante minutes plus tard, alors que je me dis que je vais retourner à VivaLaVida, j’aperçois un grand mâle qui déboule.
 
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4. En fait, il suit une femelle, c’est la pleine période du rut. Et la femelle a la bonne idée de passer à cinq mètres devant moi sans me voir !
 
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5. Quel animal et quelle rencontre… J’aurai même la chance de voir un accouplement le jour suivant, à une petite dizaine de mètres à peine.
 
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6. VLV doit maintenant refaire la piste dans l’autre sens…
 
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7. Jolie roue en l’air… 😀
 
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8. … et descente bien raide.
 
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9. Voici d’où l’on vient.
 
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10. de l’autre côté du Colorado, les Orange Cliffs avec le Sunset Pass où nous avions dormi avec Jean-Luc ce printemps.
 
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11. Toujours dans Beef Basin, alors que je descends un petit canyon pour aller découvrir une source pérenne, j’aperçois ce grenier indien perché sur une falaise.
 
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12. Je parviens à y monter pour vous en montrer l’intérieur. Les deux extrémités se sont effondrées ou ont été ouvertes.
 
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13. Un des jolis lichens ou champignons que l’on voit sur certains blocs de sandstone.
 
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14. Ayant repéré une falaise très rouge que je suis allé explorer, j’ai la chance de découvrir en chemin ce superbe grenier indien encore complet. Il n’est sur aucune carte et à part les archéologues qui ont quadrié le terrain, peu de gens doivent l’avoir vu tant il est à l’écart de tout.
 
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15. C’est assurément l’un des plus esthétiques que j’aie pu voir à ce jour.
 
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16. Pas loin, il y a plusieurs ruines d’habitations.
 
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17. La falaise au-dessus a effectivement une couche très rouge, de cette même roche que celle vue à Fort Bottom, du “Chert”, une sorte de silex.
 
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18. Et j’y fais encore la découverte d’une autre grenier, lui aussi presque intact.
 
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19. Il est tant de quitter Beef Basin mais sur la route qui en ressort, une forte odeur d’antigel me fait m’arrêter. Un puissant jet s’échappe de l’un des tuyaux du préchauffage moteur sous VivaLaVida !
 
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20. Réparation de fortune avec du scotch américain et des colliers de serrage. Il faut qu’on rejoigne Moab, à une centaine de km de piste de là…
 
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J’y parviendrai le lendemain matin pour remplacer le tuyau en question qui frottait contre une pièce métallique, une attache plastique s’étant rompue. J’en profiterai pour faire quelques autres petites travaux et remplacer les rotules Unibal de la barre antiroulis qui avaient pris bien du jeu.
 
Voilà pour mon exploration du magnifique Beef Basin, un endroit qui vaut le déplacement. A très bientôt 😉