janvier, 2014
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Delta du Mississippi
Après la jolie ville de la Nouvelle Orléans, j’ai passé quelques jours dans le delta du Mississippi, une immense zone humide et complètement plate. VivaLaVida a dormi parfois à même la plage et j’ai pu observer bon nombre d’oiseaux…
1. Un campement plutôt sympa, non ?
2. Demi soleil ! 😉
3. un goéland au couchant…
4. Lever de soleil avec une brume de mer…
5. Halo dans la brume…
6. Travail d’une nuit sans doute…
7. Campement…
8. Sternes royales au repos.
Le lendemain, je me suis déplacé de quelques dizaines de kilomètres et suis arrivé au Texas, dans une région où il y a des marais d’eau douce juste derrière les dunes, promesse d’une faune ornitho intéressante.
Alors que je me promenais, j’ai croisé une retraitée bénévole et, échangeant quelques mots avec, elle me dit : « A partir de 17h, les moustiques vont vous attaquer ! »
Moi : « Vraiment ? Même par ce vent ? »
Elle : « Oui, priez pour qu’il y ait du vent… ».
J’ai trouvé un endroit pour dormir sur la plage et, après avoir photographié le couchant, je suis rentré dans VLV et ai entrepris de traiter quelques images. Vers 21h30, lorsque j’ai allumé la lumière, stupeur : il était pratiquement impossible de voir à travers les vitres tant il y avait de moustiques posés dessus ! Des milliers au bas mot. Puis j’ai réalisé qu’une bonne cinquantaine étaient parvenus à entrer dans VLV, par où, je n’en suis pas sûr encore. Peut-être par la ventilation avant, toutes les autres issues étant condamnées… Je me suis donc payé une jolie petite chasse au moustique avant de cuisiner mon souper, de même après car de toute évidence, ils continuaient à entrer. Le lendemain matin, il y en avait à nouveau une bonne cinquantaine mais comme heureusement ces petites bêtes ne m’ont jamais beaucoup aimé, je n’avais qu’un piqûre sur un orteil… 😀
Voilà pour l’anécdote.
9. Le campement en question sous une lune presque pleine.
10. Un gravelot à collier interrompu.
11. Deux autres…
12. Morillons à tête rousse.
13. Un beau héron dont je n’ai pas identifié l’espèce…
14-16. Une petite série sur le pélican brun, magnifique.
17. Un voisin de mon campement…
A bientôt…
Départ mouvementé vers New Orleans
Mes papiers arrivés, j’ai pu vraiment larguer les amarres « pour de vrai », sensation de liberté peu ordinaire..! 😀
J’ai donc pris le chemin de l’Alabama où quelques belles forêts public valaient un petit arrêt sur la route de la Louisiane et du Texas. Parti tard de Buford, j’ai été pris dans les bouchons d’Atlanta, d’autant plus importants sous une pluie continue. J’avais repéré un petit Primitive Campground près d’un petit lac, à env. 200km, mais quand j’y suis arrivé, un panneau indiquait « Seasonal Closure, we will welcom you from mid march »… Il faisait nuit depuis deux heures, j’ai donc pris l’option de dormir sur un petit parking en pleine forêt.
J’ai été réveillé à 4h du mat. par un fort coup de vent qui a secoué VivaLaVida. Un front orageux arrivait et les éclairs étaient si nombreux que la lumière était quasi permanente. Un quart d’heure plus tard, j’ai entendu des sirènes dans la vallée puis des voix dans des haut-parleurs trop lointaines pour être audibles. J’ai allumé la petit Weather Radio (radio météo) que Corry et Mike, les suisses avec qui j’ai campé en novembre, m’avaient donnée. Elle diffusait en boucle une alerte « orages violents et risque marqué de tornade », invitant tout un chacun à se mettre à l’abri..! Gloups, j’ai pas trainé pour lever le camp et sortir de cette forêt, histoire de ne pas me prendre un arbre sur VivaLaVida. Dix minutes plus tard, ce sont de véritables trombes d’eau sous un énorme orage qui m’ont obligées à rouler à 15 km/h, je n’y voyais juste rien. Avec les éclairs quasi permanents, c’était dantesque ! Arrivé dans la vallée trois quart d’heure plus tard, je me suis abrité sous un pont où deux camions étaient déjà arrêtés… Réveil quelque peu mouvementé !
J’ai pu reprendre la route 1h30 plus tard. Le mauvais temps étant annoncé pour deux jours dans cette région, j’ai fait le choix d’oublier les balades que j’avais prévues dans ces forêts et de directement tracer sur la Nouvelle Orléans. Je me suis donc tapé 780 km d’une traite et j’y suis arrivé vers 18h.
J’ai donc visité cette ville attachante qui dénote dans le paysage des villes américaines. Je n’ai guère entendu parlé le français créole, tout au plus quelques personnes âgées. Cette langue semble se perdre, dommage…
Voici donc quelques images glanées au gré de mes promenades…
1. Le Quartier français et ses fiacres…
2. La cathédrale…
3. Sainte Vierge dans une alcôve.
4. A l’intérieur…
5. Balcons typiques…
6. Arcades près du Café du Monde…
7. Maison typique du Quartier français.
8. Les ruelles sont animées…
9. La Live Music est partout, dans les bistros et dans la rue…
10. Belle tête…
11. Une autre…
12. Ancienne maison coloniale.
13. Pousse-pousse du coin.
14. Des petits bars comme celui-ci, il y en a partout !
15. Ruelle…
16. Une autre…
17. retour au port du Nachez, l’un des derniers bateaux du Mississippi qui fonctionne encore à la vapeur.
18. La fameuse roue à aubes.
19. Le célèbre Café du Monde, plein à tout heure. On y déguste le café-beignet, la spécialité du coin. Dommage que je ne puisse vous les faire goûter… 😉
20. La nuit tombe…
21. … mais la musique continue…
22. Les magasins demeurent ouverts jusque tard.
23. La ville est très animée.
24. Un nom référence…
Voici pour cette petite visite en images, en espérant que ça ne fait pas trop d’un coup… J’avais les pieds un peu en compote après 10h à visiter ruelles et quais..!
J’ai ensuite visiter l’immense delta du Mississippi ; la suite sera donc à nouveau plus sauvage et animalière, avec quelques nouvelles péripéties à vous raconter… 😉
Retour de Floride (complément)
Dans mon dernier post, j’ai oublié de vous montrer les photo de Phénix, une petite ville d’Alabama qui, construite le long d’une rivière, présente la particularité d’avoir été construite juste à côté des seuls rapides loin alentours. La rivière « descend » d’une dizaine de mètres sur trois ou quatre cents mètres. Elle a ainsi permis la construction de moulins, en particulier ceux utilisés par l’industrie du coton, l’une des principales de cette région. Aujourd’hui réhabilités en résidences et bureaux, le quartier demeure sympathique. Voici quelques images de cette jolie petite bourgade.
1. Pont levis désaffecté, en aval de la ville
2. Le produit des forêts alentours est ici transformé en papier et cartons d’emballage.
3. Arrivée à Phénix et découverte de la rivière. Les indiens considéraient autrefois qu’on monstre habitait les rapides et enlevait certains canoë ou radeaux qui tentaient de les franchir…
4. Le quartier des anciens moulins…
5. Bâtiments industriels reconvertis…
6. A gauche, le bâtiment qui contient les conduites forcées et les turbines, aujourd’hui hors d’usage. (pano de 3 images verticales)
Je vous mets aussi trois images prises en traversant Atlanta…
7. Downtown
8. Vestiges des JO d’Atlanta…
9. Un échangeur autoroutier à 5 étages..!
Voilà pour ce petit complément… Bon week-end à tous ! 😀
Retour de Floride…
Après quelques jours passés sur le Golfe du Mexique, j’ai reçu le message tant attendu : mes papiers définitifs sont arrivés !
J’ai donc quitté l’océan pour remonter sur Atlanta, non sans prendre de petites routes avec quelques détours. J’ai alors essuyé la vague de froid qui a fait une vingtaine de morts en Amérique du Nord, avec des -47° dans l’Est notamment.
1. Un marais au bord de la route.
2. Une buse pattue aperçue lors de ma pause repas. Pour résister aux -9° ambiants, elle a gonflé ses plumes…
Passant en Alabama, j’ai fait un petit crochet par l’extrême ouest de la Géorgie pour visiter Providence canyon, un mini Bryce Canyon… J’y suis arrivé vers 14h30 et il faisait -8°, le maximum de cette journée.
3. Le sentier d’accès jonché de fleurs de glace. Pour donner l’échelle, les tiges de glace font env. 10 cm de haut..!
4. Au fond de ce joli petit canyon, malheureusement avec une lumière difficile (pano de trois images verticales).
5. Je vous le disais, il ressemble un peu au célèbre Bryce Canyon… (pano de deux images verticales).
6. Vue depuis le sommet (pano de quatre images verticales).
Comme j’en suis ressorti vers 16h30, j’ai quitté le goudron pour aller chercher un coin pour la nuit. J’ai suivi une « dirt road » et suis tombé sur une ancienne tour de guet contre les incendies. D’habitudes, leur base est entourée de grillage barbelés qui en interdisent l’accès, ce qui n’était le cas de celle-ci. J’ai donc profité de l’occasion pour la gravir, en prenant des précautions car les marches en bois étaient bien pourries, plusieurs manquant même…
7. VivaLaVida sous un angle inhabituel…
8. Vue sur la forêt alentours…
J’ai ensuite continué les petites routes de terre et après une trentaine de kilomètre, j’ai trouvé un coin pour dormir, à côté d’un étang, qui m’a réservé une belle surprise. Alors que j’étais dehors pour photographier VLV sous le joli couché de soleil, j’ai entendu un bruit inhabituel. J’ai tendu l’oreille… Oui, c’était bien le bruit d’un animal rongeant quelque chose. La nuit tombant, j’ai filé chercher les jumelles et j’ai essayé de le localiser pendant une dizaine de minutes, sans succès. Puis j’ai entendu un « plouf », toujours sans parvenir à le localiser jusqu’à… mais oui, s’en est un !.. découvrir un castor nageant dans l’étang en tirant le petit arbre qu’il venait d’abattre ! Il faisait tellement noir que je n’ai pu le photographier pour vous le montrer. Mais je l’ai vu arriver près de l’entrée de sa hutte et plonger pour y entrer. Puis je l’ai entendu se secouer pour s’égoutter puis amener le petit arbre à sa compagne, échangeant de petit cris attendrissant. Il est alors ressorti et est reparti traverser l’étang, disparaissant dans la pénombre… Je l’ai entendu plus tard continuer à ronger dans le nuit noir. Ce fut une belle émotion de voir mon premier castor en liberté..! 😉 Elle m’a fait oublier le froid (-12° alors) et je n’ai pas regretté la débattue que je me suis faite en retournant dans VLV. Cette nuit, il a fait -19.6° au thermomètre de VLV, la nuit la plus froide jusqu’à présent.
9. La photo qui m’a valu cette belle surprise…
J’ai rejoins Atlanta le lendemain et y ai effectivement trouvé mon permis de conduire définitif ainsi que le Title à mon nom, ultime sésame à mon vrai départ. Sans pouvoir inviter la famille de Colin en partie malade, j’ai donc pris mon vrai envol le lendemain, avec quelques imprévus dès le premier soir, à découvrir bientôt… 😀
Florida
Je vous avais laissés sur la côte atlantique de la Géorgie. Allant visiter des amis en Floride, sur le Golfe du Mexique, j’ai depuis là coupé à travers les terres et rejoint la Floride en m’arrêtant dans deux parcs préservant des marais. La météo n’était pas de la partie et n’ayant pas encore reçu le kayak que j’ai commandé, j’ai été un peu frustré de ne pouvoir m’enfoncer dans ces marais grouillant de vie…
1. Forêt de pins sous la pluie…
2. Au petit matin, pas loin de mon campement, un « deer »…
3. Les dindes sauvages étaient aussi de la partie, dans leur milieu typique.
4. Elles sont souvent en petit groupe de 6-10 individus…
5. Un chevalier à pattes jaune ou chevalier criard, difficile à reconnaître…
6. Petite gare sur ma route…
7. Encore des marais forestier dans la Apalachicola National Forest, avec une ambiance incroyable sous cette pluie, entre cris d’oiseaux, croassements des grenouilles et crécelles des gros criquets ; une vraie ambiance jungle ! 😀
8. Le « bear claw swamp », le marais des griffures d’ours porte bien son nom ! L’ours noir de Floride est présent dans ces forêts et peu peser jusqu’à 160 kg.
9. Puis j’ai atteint le golfe du Mexique. Ici, mirages sur des îles au large.
10. La côte est belle au sud de la Apalchicola Forest, encore plutôt préservée.
11. De jolis inlets – embouchures de rivière où la marée remonte – la parsèment.
12. Les amis que je visitais habitent Panama City Beach, une station balnéaire connue pour sa côte émeraude, son sable blanc et le « Spring Breal » qui est le théâtre de bien des excès chaque printemps pendant deux semaines… Mais les buildings construits sur près de 30 km dénaturent complètement cette portion de côte.
13. Le jour où j’y suis arrivé, j’ai eu droit à un coucher de soleil plendide mais glacial, avec un fort vent de terre…
Les jours suivants, je suis allé visiter le St-Andrew State Park qui protège l’extrémité d’une langue de sable et ai pu y observer divers oiseaux.
14. Un bec scie ou harle huppé sous nos contrées, ici une femelle.
15. Un tourne-pierre à collier
16. Un chevalier semi-palmé (je vous en ai déjà montrés)
17. Un bécasseau sanderling avec un patte blessée. Il s’est laissé approcher à deux mètres, une super proximité.
19. Un grand héron, espèce différente du héron cendré européen.
20. Et alors que je m’apprêtais à rentrer, j’aperçois juste un cou qui sort de l’eau puis redisparaît… Je me suis approché autant que possible pour découvrir un anhinga ! Il marche sous l’eau pour chasser et ne sort la tête que quelques instants pour observer et respirer. C’est l’un des plus anciens oiseaux sur notre planète paraît-il…
Voilà pour aujourd’hui. La suite d’ici quelques jours… 😉
Atlantic Ocean (3)
Je vous avais annoncé une suite urbaine et animalière… Urbaine car j’ai passé quelques heures dans la jolie ville de Savannah. Cette ville a eu son âge d’or du temps où la culture du coton, encore présente aujourd’hui, était l’économie numéro une de toute la Géorgie.
C’est une ville à deux étages. En bas, il y a un bras de mer et le port marchand. Le canal est bordé par les maisons des riches commerçants d’entant.
1. Front du canal
2. Riches immeubles construits au 19ème siècle
3. Ils abritent aujourd’hui boutiques, hôtels et restaurants
4. De petites ruelles en escaliers permettent d’accéder à l’arrière de ces bâtiments…
5. … où l’on découvre le deuxième étage de la ville et d’abord une sorte de rue semi-souterraine.
6. C’est dans la ville haute que se trouvent les commerces aujourd’hui…
7. … mais elle conserve des quartiers populaires sympathiques…
8. … et des vieux bâtiments.
J’y ai passé presque la journée du 31 et me suis offert un petit lunch de réveillon : friture de crevettes en entrée – c’est la spécialité du coin – et bar en plat, un festin ! 😀
9. Pendant ce temps, VivaLaVida m’attendait sagement…
10. Continuant vers le sud, j’ai fait un bref arrêt pour visiter le Fort Pulaski
11. Construit au début du 19ème, il a été le théâtre d’une bataille qui a permis aux anglais de repousser les français.
12. Les batteries de canon sont imposantes !
J’ai repris la route vers le sud et ai passé le réveillon sur la jolie petite île de Jekyll Island où je n’ai pas vu Mr Hide..!
13. Pont qui permet d’accéder à Jekyll Island
J’ai passé un réveillon sympa à mon feu de camp, avec deux nanas un peu babas dont le pick-up est venu se poser pas loin de VLV. Avant cela, j’ai eu la chance de pouvoir observer passablement d’oiseaux, dont un beau pic à poitrine rousse.
14. C’est quoi ce truc qui me regarde ?!
15. Je le surveille du coin de l’œil…
16. Mais je continue à débusquer mon repas !
17. Il y avait aussi de beaux cardinals. Ici le mâle aux couleurs pétantes !
18. Sa femelle, plus discrête…
19. Et une tourterelle sauvage…
20. Sans oublier celui qui me surveillait en permanence !
21. Un peu plus loin, j’ai vu arriver un ibis blanc…
22. … puis deux.
23. Un bon grain à mis fin à mon observation…
J’ai alors pris le chemin de la Floride pour aller y visiter un ami, m’enfonçant dans les terre et le mauvais temps. A découvrir dans la prochaine mise à jour… 😉
Atlantic Ocean (2)
Happy New Year à tous ! 😀
Je continue ici le récit photographique de ma fin d’année sur la côte atlantique de la Caroline du Sud et en Géorgie.
1. On commence par un autre levé de soleil, bien froid pour changer…
2. Premiers rayons sur un beau coquillage (très carte postale, non..?) 😉
3. Allée de oak sur Hunting Island, splendide…
Je suis ensuite monté au nord de Charleston visiter la Franklin Marion National Forest, qui contient notamment des zones de marais forestiers.
4. Pont suspendu enjambant un bras de mer à Charleston.
5. Sur la route, des roselières marines…
6. Un visiteur à mon campement du soir… Impressionnant ! Dommage qu’il fut si haut perché…
7. Jolies routes forestières pour aller vers ces marais…
8. … que voici. L’ambiance était étonnante, je n’aurais pas été surpris de voir apparaître un troll du marais..! 😉
9. En pataugeant dans la vase avec mes sandales, j’ai trouvé d’autres points de vue…
10. Un dernier…
11. Alors que je me cherche un coin pour dormir, le temps se gâte et un bel orage débute un épisode de gris et de pluie…
12. Une petite accalmie me permettra tout de même de griller ma pitance du soir… 😀
J’ai repris la route vers le sud, m’arrêtant voir Angel Oak, un arbre géant à Charleston. Je m’y était arrêté en montant mais c’est justement ce jour-là que les services de l’Etat procédaient à son entretien annuel… 🙁
Angel Oak est immense : son tronc fait plus de 6 mètres de diamètre à la base, l’arbre plus de 50 mètres de diamètres et 35 de haut. son âge est estimé à quatre ou cinq cents ans. Pour la petite histoire, la photo ci-dessous est un panorama de 60 images !!! En fait, 4 panoramas de 5 images, chacune bracketée de trois images à -2, 0 et +2 IL, assemblés pour supprimer les dizaines de visiteurs présents sur le site… 😀
13. Angel Oak, l’arbre géant !
14. Plusieurs branches reposent à même le sol…
15. Un véritable colosse tourmenté…
La suite sera un peu plus animalière et urbaine… 😉