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Escapade italienne…
Le petit voyage alpin de VLV s’est poursuivi par le Col de la Lombarde.
1. En montant à Isola 2000, VivaLaVida emprunte un petit gué pour atteindre une jolie place de pique-nique.
2. Détente…
3. Emile se plaît dans la nature…
4. Au col, sous l’averse.
5. Petit lac dans la descente.
6. …
7. Virages sur le versant italien.
8. Arrivée au Col de Tende et ses différents forts abandonnés.
9. La vue vers le nord est immense…
10. Certaines ruines sont imposantes.
11. Nous passerons la nuit dans l’une de ces enceintes.
12. Intérieurs…
13. Le soleil descend…
14. Versant sud du Col de Tende.
15. Le soleil se couche derrière les montagnes…
16. Feu de camp sous les étoiles. Ce sera malheureusement le seul de ces vacances…
A suivre bientôt…
Vie de famille…
Il est temps de vous montrer quelques images de la vie en famille à bord de VivaLaVida. 😀
1. Coucou ! Moi, c’est Emile et j’adore voyager dans VLV !
2. Papa m’a installé un siège super confortable dans lequel je suis comme un roi !
3. Mon aire de jeu, c’est la couchette de Maman et Papa.
4. La journée, je fais volontiers une petite sieste dans mon siège.
5. Et là, c’est ma couchette pour la nuit.
6. Quant la route est un peu longue, il ne me faut pas grand chose pour m’occuper.
7. Et Maman n’est jamais bien loin.
8. Je kife aussi les promenade sur le dos de papa…
9. … avant de rentrer et jouer un moment…
10. … avec Maman.
10. Family selfie !
A bientôt pour la suite du voyage !
Hautes routes alpestres…
Après le col du Parpaillon, VLV nous a emmenés vers la plus haute route goudronnée d’Europe (c’est tout au moins ce qu’affirme les français 😀 ), le col de la Bonette.
1. Départ de notre campement de la veille…
2. Montée vers la Bonette.
3. Petite pause dans la montée.
4. Sur un petit col sous la Tête de la Bonette…
5. Le panorama est splendide malgré la lumière de la mi-journée.
6. VivaLaVida dans son élément.
7. Le rack de VLV et ses panneaux solaires.
8. Un vallon de l’autre côté du col.
9. Steppes alpestres…
10. Une transhumance…
11. Chaîne rocheuse…
12. Anciens bâtiments militaires dans la descente sur St-Etienne-de-Tinée.
D’autres cols à venir dans la suite du récit, d’ici peu…
Immatriculation suisse et 1ers tours de roues en Europe…
Cela fait presque une année que je vous avais laissé avec VivaLaVida sur le port de Baltimore, en partance pour Anvers.
Parvenir à l’immatriculer aura été plus long et compliqué que prévu. C’est d’abord la douane qui a causé problème. Il faut savoir que pour pouvoir immatriculer VLV, il devait forcement obtenir une homologation X pour ne pas devoir se conformer à une homologation type qui n’existe évidemment pas pour ce véhicule. Le seul moyen de l’obtenir est d’importer le véhicule au bénéfice d’une franchise douanière sur les effets de déménagement. Ayant laissé mes papiers en Suisse durant mon voyage sur le continent nord américain, je devais ainsi prouver que j’ai séjourné plus d’une année à l’étranger sans revenir en Suisse. Or s’il n’est nulle part indiqué que les preuves de ce séjour doivent être officielles, c’est pourtant ce que les douanes m’ont demandé. Elles ont en effet refusé l’ensemble des éléments que je leur ai soumis – blog, tampons de mon passeport, relevés de carte de crédit, billets d’avion, etc. – attestant pourtant sans doute aucun de mon absence continue de juillet 2013 à mars 2015, mon premier retour de 3 semaines en Suisse. Je me suis ainsi adressé à ma commune de domicile pour leur demander une attestation mais, n’ayant annoncé mon départ en 2013, elle n’est pas entrée en matière. Seule alternative : faire une demande officielle au US Border and Custom Office des USA. Ce n’est qu’après plus de 3 mois d’attente que j’ai obtenu une liste de mes entrées-sorties du territoire US qui a été acceptée par la douane suisse et que VLV a pu franchir la frontière avec le formulaire 18.44, le sésame attribuant la franchise pour effet de déménagement et le formulaire 13.20 avec homologation X.
Deuxième étape, le contrôle technique. Avec l’aide d’Andrew et d’Offroad Accessoires à Carouge, le véhicule a été présenté à l’expertise une première fois en mai, avec un résultat négatif. Plusieurs points devaient être modifiés, notamment la barre anti-encastrement arrière jugée non-conforme. Une deuxième présentation à permis d’obtenir le ok sur les divers points non acceptés à l’exception d’une homologation pour deux personnes seulement, les ceintures de sécurité arrière n’ayant pas d’homologation européenne. Direction le DTC à Vauffelin – l’organe qui décerne les homologations en Suisse – qui, après avoir encaissé les 560.- forfaitaires – a déclaré les ceintures existantes conformes à la législation mais a refusé de décerner l’homologation pour le motif que leur réglage manuel était en arrière de l’épaule et que le passager ne pourrait l’actionner seul..! L’inspecteur a ainsi exigé l’installation de ceintures à enrouleur ne nécessitant pas de réglage manuel. Seulement, comme le sofa se plie pour constituer le lit du bas, il fallait trouver des ceintures d’une part suffisamment longues puisque le point de fixation supérieur est à l’arrière du véhicule et dont, d’autre part, les deux points avant soient détachables pour libérer le lit durant la nuit. C’est encore une fois grâce à Offroad Accessoires que j’ai obtenu deux ceintures homologuées correspondantes. Après avoir soumis la pièce de fixation au DTC pour validation, j’ai remmené VLV à Vauffelin, repayé les 560.- forfaitaires pour finalement obtenir l’homologation des ceintures arrières. Retour pour la troisième fois au service des automobiles pour finalement obtenir la réception par type passant de 2 à 4 places…
Ce n’est donc que fin août que j’ai finalement pu immatriculer VivaLaVida en plaques interchangeables avec ma voiture, plus de 10 mois après être allé le chercher à Anvers. Il ne me restait pas beaucoup de temps avant deux semaines de vacances en septembre et j’avais encore quelques travaux à faire pour y accueillir Emile, mon fiston de 15 mois, notamment de bonnes fixations pour son siège-auto et une couchette de laquelle il ne pourrait tomber. Grâce à l’aide de Bernard qui a cousu la couchette et quelques soirées tardives, VLV était finalement prêt à partir à temps pour se dégourdir les roues en famille. Nous avions prévu de découvrir les Dolomites mais les prévisions météo peu favorables nous ont fait changer pour les Alpes Maritimes et italiennes, en découvrant quelques routes militaires d’altitude.
La première d’entre elle a été le col du Parpaillon dont le tunnel sommital culmine à plus de 2’600 mètres d’altitude. La route a été construite d’abord entre 1692 et 1694 pour l’artillerie, puis réaménagée à la fin du XIXème siècle pour assurer le ravitaillement de quelque fort sur la frontière italienne.
1. La limite des arbres approche…
2. La piste s’élève sur des pâturages d’altitude…
3. … déjà désertés par les troupeaux.
4. Quel plaisir de retrouver cette montagne peu fréquentée !
5. Sous le col, le panorama est splendide.
6. Et voici le tunnel qui passe sous le col proprement dit, à 2’645 m d’altitude.
7. VLV s’arrête avant de le franchir, c’est l’heure du goûter d’Emile. 😉
8. Ce tunnel, terminé en 1894, fait 510 mètres de long ! Il assurait une route arrière pour ravitailler le fort de Tournoux, en haute Ubaye.
9. De l’autre côté, le panorama est également magnifique.
10. Passage un peu étroit.
11. Même s’il n’y paraît pas, la descente est raide par endroit.
12. Mais rien de quoi « impressionner » VLV.
13. Jeux de lumière…
14. Plus loin, ces montagnes sont en Italie toute proche.
15. Nous camperons dans la descente, près d’une petite chapelle, et la nuit sera fraîche…
Suite du récit de notre virée dans quelques jours…
Travaux sur VLV et…
Arrivé au Caroline du Nord, j’ai rapidement commencé les travaux préparatoires à l’exportation de VLV : modifications et adaptations requises pour la future immatriculation en Suisse, maintenance et travaux préventifs, notamment pour améliorer le refroidissement moteur qui est toujours limite tant le gros 6 litres diesel est confiné dans le compartiment moteur…
1. Nettoyage des éléments mobiles du turbo à géométrie variable.
2. Repose du turbo. Séance contorsionnisme assurée pour atteindre certains boulons ! 😀
3. Démontage de la face avant.
4. Après dépose des radiateurs, intercooler, ventilateur et j’en passe, c’est déjà bien avancé pour accéder au carter avant du moteur.
5. Ca y est, le carter est déposé, après un jour et demi de travail ! Pour la petite histoire, je devrai refaire le tout en constant une grosse fuite d’huile à la remise en marche. Devinez pourquoi ? Ford m’avait livré un faut semmering ! Belle galère…
6. Ce satané petit joint me vaudra une dépose de l’ensemble de l’admission pour le remplacer. Une journée complète de travail en plus…
7. Découpes au plasma dans le support de treuil pour améliorer le refroidissement.
8. Dépose de freins avant pour installation de nouveaux étriers. Au final, je remonterai les mêmes, les nouveaux étriers étant trop volumineux pour les jantes de VLV…
9. VLV dans l’atelier de U-Joint Offroad.
10. Présentation U-Joint au « Van life rally » à Asheville.
VivaLaVida y a rencontré un vrai succès – j’aurais pu le vendre plusieurs fois !
Après, c’est camping en forêt avec l’équipe U-Joint.
11. Joli campement !
12. La Davidson River en automne…
13. En route pour Baltimore où je déposerai VLV pour sa première traversée transocéanique, je traverse Washington DC.
14. Dernière nuit sur sol US avec la paroi en bois qui isolera l’intérieur de VLV et dégel du frigo avant son arrêt pour quelques semaines…
15. Ultime photo à l’entrée du port de Baltimore. Bonne traversée VLV ! On se revoit à Anvers dans quelques semaines. 😉
A l’heure où vous lirez ces lignes, VivaLaVida aura entrepris sa traversée de l’Atlantique…
A bientôt pour le « pick up » à Anvers et la route vers la Suisse. 😉
Dernier 4000…
Je ne pouvais quitter le Colorado sans un petit détour vers un haut lieu du sport automobile US… 😉
1. Couleur d’automne au petit matin…
2. Alors, les amateurs de sport auto, vous reconnaissez ? 😉
3. Oui, c’est bien la route de Pikes Peak, désormais goudronnée jusqu’au sommet qui culmine à 4’306 mètres ! Sur le premier pli des Rocheuses, on distingue la plaine qui lui succède à l’Est et qui s’étend sur 2’000 km…
4. Cette route est juste splendide, la course de côte rêvée… Je vous rassure, VLV n’y a pas abttu le record de Loeb ! 🙂
5. Ensuite, cap à l’est par le chemin le plus court…
6. Sur les premiers 500 km, c’est du désert où seules pâturent quelques groupes de vaches épars. Ensuite, le Kansas est principalement dédié à la culture de céréales. De grand silos jalonnent la plaine sans fin.
7. VivaLaVida n’y croise guère que des camions.
8. Petite ferme photographiée à la volée, en roulant…
9. Ces trucks sont juste trop beaux.
10. Couchant…
11. Réveil matinal sur un site éolien où j’ai passé la nuit.
12. Il ne faut pas grand chose à VLV pour s’arrêter…
13. traversée de Kansas City…
14. … puis de St-Louis, Missouri.
Après deux jours de route et quelques 2’400 km plus loin, VLV a rejoint la Géorgie où j’ai soupé avec mon ami Colin avant de remonter en Caroline du Nord pour commencer les travaux qui devraient me permettre de le ramener en Suisse.
Je vous en dirait un peu plus d’ici quelques jours… 😀
Arche et hauts-plateaux…
Je vous le disais en fin du précédent article, je suis allé découvrir une arche naturelle, ces formations naturelles qui m’attirent toujours autant. Il s’agit de Aspen Arch, une arche assez isolée qui, pour y parvenir, nécessite d’abord de trouver son chemin parmi un dédales de diverses pistes plus ou moins entretenues puis, 25 km plus loin, de se frayer un passage dans la nature vierge et s’élevant sur un flanc de montagne parfois escarpé.
1. Là où j’ai laissé VivaLaVida pour quelques heures…
2. Après 3 heures et quelques jolis pas d’escalade, je découvre Aspen Arch.
3. Ses environ 25 mètres de long impressionnent !
4. Poursuivant sa route vers l’est, VLV franchit des hauts-plateaux magnifiques.
5. Ranch perdu…
6. Un petit air d’Altiplano parfois avec ici une mare salée…
7. Ma piste n’est pas très marquée parfois…
8. Je retrouve la route à Hartsel, petit bled pômé…
9. Un autre ranch, à peine plus loin, alors que VLV approche le dernier pli de montagnes avant la grande plaine, fin de Rocky Mountains vers l’est.
10. Non loin de la piste, un petit groupe d’antilopes Pronghorn, la dernière espèce d’antilope sauvage en Amérique du nord.
11. Avec un peu de patience, je les laisse approcher.
12. VLV me sert parfois d’affût ! 😉
13. Un peu plus loin, nouvelle rencontre inattendue : un beau cerf que VLV n’effraie guère.
14. Et une petit troupe de burro, des ânes sauvages.
15. Ce jour-là, ils étaient plus craintif que le cerf, je n’ai guère pu les approcher !
Suite et fin de ma traversée du Colorado dans quelques jours…
Colorado encore…
Etape de transition, toujours dans les Rocky Mountains.
1. Etant rentré de nuit de ma marche au Crystal Mill, j’ai dormi au bord du Lizard Lake, juste en-dessus du petit village de Marble.
2. Surprise au petit matin : le petit air strip de Marble accueil un meeting d’aviation. Un truc pour toi Marc-André ! 😉
3. Chacun y est venu pour la nuit avec tente et pique-nique et repart le lendemain matin.
4. A la bonne franquette, la radio est assurée par un simple walkie-talkie au bord de la piste à laquelle chacun accède librement.
5. Un peu plus loin, le site de Redstone et ses rangée de fours. Magnifiques !
6. Après un petit passage dans la huppée station d’Aspen, VLV franchit le Independance Pass, à 3’600 mètres d’altitude.
7. Rivière sur le versant opposé.
8. Le premier des jolis Twin Lakes.
9. Il fait bon s’y promener un moment…
10. Un village au bord de ma route…
11. Une piste que devrait me mener vers une autre arche naturelle…
12. Encore un chouette campement into the wild…
Je vous présenterai Aspen Arch dans la prochain update ! 😀
Un peu plus au nord mais Colorado toujours
Après ces quelques jours en haute altitude, je suis redescendu, enfin… un peu puisque je suis resté entre 2’000 et 3’000 mètres d’altitude.
1. On commence par un signe que je n’avais encore jamais vu..! 😉
2. La Crystal river au petit matin.
3. Petite chutte de cette même rivière.
4. Après avoir franchi le Schofiled Pass, je me retrouve à Paradize Divide et son joli petit lac.
5. Descente dans la Paradize Valley dorée par les aspens d’automne.
6. VivaLaVida s’y plaît !
7. J’ai tenté le passage du Gunsight Pass mais le dernier tronçon de piste a été emporté par un glissement de terrain. Je m’arrête donc près d’un petit lac d’altitude pour le casse-croûte avant de redescendre…
8. Et pour tout ceux qui en rigole, devinez mon menu du jour..! 😀
9. Aspens dorés…
10. Encore une bien jolie rivière habitée par des castors…
11. Et pour terminer, le Crystal Mill, un ancien moulin datant de la petite ville minière de Crystal Town, vers 1890. Je n’y suis arrivé qu’après le soleil disparu, quelques imprévus m’ayant retardé…
Suite au prochain numéro…
Alpine Loop (2)
J’ai dormi à Animas Fork, à 3’300 mètres. Il s’agit d’un ancien village minier créé en 1880 et qui a été abandonné vers 1920 alors que la chute du cours de métaux précédent la grande dépression rendait leur extraction non rentable. Le village a compté jusqu’à 450 habitants durant l’été 1887.
1. Le village s’est ainsi transformé en Ghost Town mais une association en maintient les vestiges dans un état proche de l’origine.
2. Le « moulin » qui servait a séparer le minerai par taille des blocs s’est effondré.
3. Maison bien conservée qui abritait deux familles (une par étage).
4. VivaLaVida repart à l’assaut d’un col frôlant 4’000 mètres : le Engineer Pass.
5. Petit lac…
6. La piste s’élève dans la lande. Il n’y paraît pas mais certaines sections sont vraiment raides.
7. Arrivée au col.
8. Panorama grandiose…
9. VivaLaVida est petit !
10. Tundra et rocs enneigés.
11. Une touche de couleur végétale…
12. Vers le nord…
13. … il y a un « Matterhorn Peak » ! Sont trop forts ces américains ! 😉
14. Descente dans les aspens que j’aime tant et qui, sur ce versant, ont commencé à prendre leurs couleurs d’automne, ce jaune orangé si intense !
15. Un petit lac qui ne doit son existence qu’à monsieur castor !
16. Constructeur de digue en bonne et due forme.
17. Capitol City ou ce qu’il en reste.
18. Témoin de l’activité industrielle, un barrage voute construit vers 1890 ou ce qu’il en reste…
19. Jolie maison dans le pittoresque petit bourg minier de Lake City.
20. Et rue arrière…
21. Vallée montant au Cinnamon Pass en fin d’après-midi.
22. Aspens à l’automne.
23. Derniers rayons sur la piste.
24. Santé depuis mon campement le long de la Lake Fork Gunnison River.
On poursuit par quelques autres coins du Colorado dans quelques jours. Merci de votre fidélité ! 😀