Toujours dans Beef Basin…
1. On commence par une photo floue ! 😉 Juste pour montrer qu’il faisait frisquet ce matin là…
Alors que je m’apprétais à lever le camp, j’ai remarqué un jeune brocard qui semblait sur ses gardes. J’ai décidé de m’en approcher pour tenter de le photographier.
2. Après un bon quart d’heure d’approche, je me suis accroupi au pied d’un juniper, pas très loin.
3. Quarante minutes plus tard, alors que je me dis que je vais retourner à VivaLaVida, j’aperçois un grand mâle qui déboule.
4. En fait, il suit une femelle, c’est la pleine période du rut. Et la femelle a la bonne idée de passer à cinq mètres devant moi sans me voir !
5. Quel animal et quelle rencontre… J’aurai même la chance de voir un accouplement le jour suivant, à une petite dizaine de mètres à peine.
6. VLV doit maintenant refaire la piste dans l’autre sens…
7. Jolie roue en l’air… 😀
8. … et descente bien raide.
9. Voici d’où l’on vient.
10. de l’autre côté du Colorado, les Orange Cliffs avec le Sunset Pass où nous avions dormi avec Jean-Luc ce printemps.
11. Toujours dans Beef Basin, alors que je descends un petit canyon pour aller découvrir une source pérenne, j’aperçois ce grenier indien perché sur une falaise.
12. Je parviens à y monter pour vous en montrer l’intérieur. Les deux extrémités se sont effondrées ou ont été ouvertes.
13. Un des jolis lichens ou champignons que l’on voit sur certains blocs de sandstone.
14. Ayant repéré une falaise très rouge que je suis allé explorer, j’ai la chance de découvrir en chemin ce superbe grenier indien encore complet. Il n’est sur aucune carte et à part les archéologues qui ont quadrié le terrain, peu de gens doivent l’avoir vu tant il est à l’écart de tout.
15. C’est assurément l’un des plus esthétiques que j’aie pu voir à ce jour.
16. Pas loin, il y a plusieurs ruines d’habitations.
17. La falaise au-dessus a effectivement une couche très rouge, de cette même roche que celle vue à Fort Bottom, du « Chert », une sorte de silex.
18. Et j’y fais encore la découverte d’une autre grenier, lui aussi presque intact.
19. Il est tant de quitter Beef Basin mais sur la route qui en ressort, une forte odeur d’antigel me fait m’arrêter. Un puissant jet s’échappe de l’un des tuyaux du préchauffage moteur sous VivaLaVida !
20. Réparation de fortune avec du scotch américain et des colliers de serrage. Il faut qu’on rejoigne Moab, à une centaine de km de piste de là…
J’y parviendrai le lendemain matin pour remplacer le tuyau en question qui frottait contre une pièce métallique, une attache plastique s’étant rompue. J’en profiterai pour faire quelques autres petites travaux et remplacer les rotules Unibal de la barre antiroulis qui avaient pris bien du jeu.
Voilà pour mon exploration du magnifique Beef Basin, un endroit qui vaut le déplacement. A très bientôt 😉
Jolies rencontres !!! Joli passage avec VLV, c’est magnifique… belle région ! Bonne continuation l’ami !!
Merci Seb. La piste était plus défoncée que les infos que j’avais mais il suffit d’un orage pour que tout change par ici… 😉
-12°c, c’est rien pour un Suisse!!!!
Superbes ces greniers!
Bravo pour la réparation de fortune, tu es un homme de ressources.
Phil.
Le froid était assez sec, donc pas trop de soucis si ce n’est qu’en attendant sans bouger, on finit quand même par le sentir… 😀
La réparation a tenu, je viens de m’en faire une autre hier, plus sérieuse avec plus de trois heures sous VLV : suspension avant en piteux état ! Mais je viens d’arriver à regagner Moab où je pourrai réparer.
Ça a quelle grandeur un brocard ? Comme un caribou ? Trop magique la structure du grenier de la 14 et 15 .heureusement que le ciel est bleu par les – 11,8 😉
Un peu plus grand qu’un caribou. Le mule deer est un petit cerf, entre la taille d’un chevreuil et d’un cerf européen.
Jolies rencontres. Et superbes les greniers préservés, je n’en ai jamais vu d’aussi bien conservés. Ils devaient quand même avoir du mal à éviter l’entrée des rongeurs avec des murs en pierre sèche!
Bonne route!
Moi non plus, c’était une belle découverte. Pour éviter les rongeurs, ils combinaient plusieurs points: d’abord, les greniers étaient presque toujours dans des falaises, les murs de pierre sèche étaient enduits de torchis dans lequel ils rajoutaient de petites pierres dans les interstices. C’était ingénieux mais de là à dire que c’était efficace, je n’en sais rien. On sait toutefois qu’ils conservaient des réserves plusieurs années, pour parer aux mauvaises saisons et récoltes…