couchant
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Autour de Canyonlands…
Je suis allé découvrir d’autres endroits de Canyonlands NP, en commençant par le très beau Lavender Canyon.
1. La piste d’accès remonte un wash sur près de 25 km. Il y a un peu d’eau partiellement gelée par endroit, témoin de la perturbation récente (celle que j’ai eue à Black Rock).
2. VivaLaVida est petit sous les parois parfois verticales du canyon.
3. Seul moyen de vous montrer qu’il fait froid dans le désert aussi…
4. Dans un canyon latéral qui me mène à Long Arch, je découvre des vestiges de grenier indien datant d’env. 2’000 ans.
5. Ils protégeaient leur récolte en l’abritant dans les cavités des falaises, fermant l’accès aux rongeurs à l’aide de torchis et de pierres.
6. Plus loin dans le West Fork Lavender Canyon, je découvre un abris encore presque complet, à mi-hauteur de paroi.
7. Il me faudra plusieurs tentatives pour trouver une voie m’y menant.
8. Après trois heures de marche, je découvre l’élégante Long Arch, peu connue car vraiment retirée. Il faudra que j’étudie la carte pour voir s’il y a moyen d’y accéder par le haut car pas moyen de m’en approcher plus d’en bas.
9. Je me prendrai un belle averse de grésille sur le chemin du retour. Mais au couchant, un bref rayon colorera de ce rouge incroyable les falaises alentours.
10. Après une journée de transition, je suis allé dormir à Anticline Overlook pour profiter de la lumière matinale à ce point de vue spectaculaire.
11. La vue sur le Hourah Pass et la Moab Rim est impressionnante.
12. Le temps se recouvre et les averses de pluie/neige mêlées se succèdent. Mais je m’arrête pour vous montrer comment ils transportent les camions par ici ! 😀
Ayant repéré le jour précédent un point de vue intéressant, j’ai tenté le coup de poker de m’y rendre pour le coucher du soleil malgré les averses et le vent tempétueux qui s’est levé, espérant un rayon au soleil couchant. La piste est bien défoncée et fait près de 30 km de long, il faudra deux heures à VLV pour la parcourir.
Arrivé sur place vers 16h, je vais repérer les lieux pour essayer de trouver une compo sympa, conscient que si rayon il y aurait, il serait bref. Je finis par trouver une compo qui me plait à peu près, non sans appréhension car je suis sur un bloc en surplomb d’une falaise de 200 mètres… Il est 16h30, je m’assois non loin et attends. Il fais carrément froid et je commence à me dire que j’ai fait tout ce chemin pour rien…
Mais finalement, les dieux de la lumière m’ont gratifié d’un moment d’une intensité folle ! Ca n’a pas duré cinq minutes, juste le temps pour le soleil de passer sous les nuages avant de se coucher. Mais la lumière était tellement intense, contrastant avec le ciel d’averses sombre et bas, dorant la falaise d’un jaune-orange si vif..! Un moment de pur bonheur pour mon oeil de photographe. 😉
13. Embrasement…
14. Bis.
Pour le coup, je me suis préparé un apéro de luxe avant de traiter ces images… 😉
15. Le lendemain, la neige a changé l’aspect des lieux.
16. La trace de VLV, seule sur la neige, comme un symbole de son périple, souvent en des lieux déserts ou presque…
17. Le contraste avec la sandstone rouge est saisissant. Ici, la petit arche de Looking Glass Rock.
18. VivaLaVida est alors monté dans les La Sal Mountains pour goûter à l’hiver.
19. Les Aspens ont perdu leurs feuilles depuis quelques temps déjà mais dressent fièrement leurs silhouettes.
20. Il y a trop de neige pour que je puisse franchir le La Sal Pass, il me faut rebrousser chemin.
21. Joli coin pour un casse-croûte, non ? 😀
La suite dans la prochaine mise à jour…
Brooke Range et toundra arctique
Nous poursuivons vers le nord…
1. Nolan valley, une vallée latérale accessible par une petite route minière, vraiment boueuse par endroit.
2. A cette altitude, les marais n’ont pas encore gelé.
3. Je retrouve la Brooke Range qui barre le nord de l’Alaska.
4. Nous nous arrêtons quelques dizaines de kilomètres après Coldfoot pour aller gravir l’un des monts qui bordent la piste.
5. Alors que VivaLaVida commence à monter le Antigun Pass, l’ambiance devient hivernale.
6. Tout est déjà gelé ici…
7. … et il fait déjà bien en-dessous de zéro en cette fin d’après-midi.
8. Comme il est déjà tard, nous trouvons un joli campement sauvage avant le Antigun Pass, à env. 1’200 mètres d’altitude, au bord d’une petite rivière.
9. Malgré le froid, je pars faire quelques images alors que Mino prépare l’apéro !
Il fera presque -12° cette nuit-là et le chauffage de VLV reprendra du service alors qu’il était au repos depuis quelques mois…
Le lendemain matin, nous franchissons le Antigun Pass et nous arrêtons une trentaine de kilomètres plus bas pour aller marcher au bord d’une belle rivière.
10. Le blizzard qui a soufflé ici deux jours auparavant à installé l’hiver avant même que l’automne soit arrivé…
11. Malgré un débit important, les bords de la rivière sont bien gelés. Il a fait -25° les jours précédents…
12. Je profite de la lumière claire pour jouer avec les concrétions de glace…
13. … parfois contrastées et torsadées…
14. … parfois sculptées par l’eau courant au-dessous.
15. Sur une berge, nous découvrons des traces de loup. Il est passé ici il y a moins de deux jours, la neige en témoigne.
16. Le spectacle est étincelant alors que la rivière, en train de geler, charrie des plaques de glaces qui se brisent dans un son cristallin…
17. … et nos yeux se régalent.
18. En poursuivant vers le grand nord, le paysage devient vraiment arctique.
19. Le blizzard a dessiné les reliefs.
20. Pas sûr que les chauffeurs des camions qui approvisionnent Deadhorse et Prudoe Bay y soient tous attentifs…
21. Nous laissons VivaLaVida pour marcher sur une piste latérale…
22. Toundra hivernale aux formes harmonieuses…
23. Nous n’irons pas jusqu’à Deadhorse, la dernière partie de la piste étant moins intéressante, en nous arrêtant aux derniers contreforts nords de la Brooke Range…
24. … et trouvons un campement à même la toundra, non sans avoir franchi quelques grosses gonfles de neige soufflée. Quel endroit fantastique pour camper, non ? 😀
25. Le couchant sera une fois encore magnifique…
26. … les derniers rayons colorant les collines…
27. … avant un lever de pleine lune magique.
28. Et pour parachever cette journée grandiose, une aurore boréale viendra souhaiter la bonne nuit à VivaLaVida alors que la pleine lune éclaire la toundra !
Nous entamerons la redescente vers le sud le lendemain, à découvrir dans la prochaine mise à jour… 😉
Merci de votre fidélité !
Péninsule du Kenai (2)
Toujours vers Homer, le lendemain, nous décidons de nous offrir un vol au-dessus du Harding Icefield, l’une de ces grandes calottes glacières qui recouvre le sud de l’Alaska. Nous portons notre choix sur un petit hydravion et volons entre 19h30 et 20h30 en espérant une belle lumière.
1. A peine avons nous décollé que nous approchons les premiers glaciers.
2. Quinze minutes et nous survolons le Harding Icefield : presque 100 km de long pour plus de quarante de large !
3. De grands glaciers en partent dans toutes les directions.
4. A côté du pilote, Mino ne perd pas une miette du spectacle.
5. Quelques trouées de lumière m’offrent de belles vues…
6. Cascade immobile…
7. Sur le chemin du retour vers le Beluga Lake, notre « piste d’atterrissage », nous survolons un îlot refuge de milliers d’oiseaux.
8. Nous quittons la Kachemak Bay au couchant…
9. … avec une belle vue sur l’île de Kodiak au loin…
10. … pour nous trouver un coin sauvage dans des dunes, vers Anchor Point.
11. Couchant sur le Cook Inlet et le volcan Iliamna; il y a pire comme endroit pour dormir, non ? 😉
12. La lune va aussi se coucher près de l’île-volcan Augustin…
13. Un petit air de Mont Fuji, non ? Mais c’est un autre volcan, le Mont Redoubt.
14. En remontant vers Anchorage, petit détour direction Whittier et arrêt au Portage Lake, un joli lac glaciaire.
15. Port de Whittier, au fond d’un fjord de la baie du Prince William.
16. En nous cherchant un coin pour la nuit…
17. Fin de journée sur les montagnes…
Après cette escapade de quelques jours au Kenai, nous voici de retour à Anchorage dans l’attente d’une réponse pour un éventuel changement de vol retour de Mino qui nous permettrait de rester plus longtemps à parcourir ce bel Alaska. On vous tiendra au courant dans la prochaine mise à jour ! 😀
Maclaren Road & Denali Highway
Suite de notre balade au long de la Denali HWY.
1. Lumière matinale sur la Maclaren River.
2. Méandres encore…
Je vous disais précédemment que la Maclaren Road n’est pour ainsi dire plus empruntée et pour cause : il y a quelques gués assez profonds pour stopper bon nombre de véhicules ! Mais pas VivaLaVida. Petite séquence d’une traversée où l’eau atteint le haut des roues de VLV.
3. On enclenche les quatre roues motrices car il y a de sacrés rochers cachés sous l’eau tumultueuse.
4. Le nez dans l’eau !
5. Puis l’arrière. Le pare-chocs est bien mouillé !
6. Arrivée sur une île au milieu du courant…
7. … et sortie. Et d’un !
8. Un peu plus loin, c’est un autres castor qui s’est approprié la route et l’a transformée en lac ! Après avoir démonté une partie de son barrage, pour baisser le niveau d’une trentaine de centimètre, VLV pour le traverser.
9. Plus loin, la route a carrément été emportée par un torrent.
Arrivés au bout de la route, nous devrons rebrousser chemin un peu frustrés, les arbustes ayant repris leurs droits et anéanti le sentier qui menait au Maclaren Glacier. Nous avons donc poursuivi la Denali HWY vers l’ouest.
10. La Sultina River, magnifique devant les Clearwater Mountains.
11. Campement à l’écart de la Denali HWY.
12. Le coucher de soleil sur la Alaska Range sera superbe.
13. Rayons tardifs sur les sommets.
14. Dernières lueurs du couchant sur les Clearwater Mountains…
15. … et sur l’Alaska Range.
16. De rouge vêtu…
17. Vue d’ensemble de l’immensité qui entoure notre campement. L’Alaska Range est à plus de 70 km à vol d’oiseau…
18. Reprise de la route le lendemain, où l’on découvre de belles rivières…
19. … et toujours de jolis petits lacs.
20. Diagonale nuageuse…
21. Une éclaircie nous laisse entrevoir le Mont McKinley, à plus de 150 km.
22. Petite pause lors d’une marche sur le Wickersham Dome.
23. Le soir, c’est souper thaï : curry rouge de poulet et quinoa, miam !
La météo continuant à être capricieuse, nous resterons au nord encore quelques jours en croisant les doigts pour avoir de belles conditions quand nous irons visiter le Denali National Park, du 20 au 24 août, réservation oblige…
A bientôt pour la suite dans notre balade dans ce si bel Alaska !
Toujours au Texas…
Comme j’ai passablement de retard, je poste déjà une nouvelle mise à jour…
Quittant la région de Big Bend, je suis remonté vers le nord-ouest en prenant tranquillement le chemin de la Californie du sud où je devais rejoindre Andrew pour notre voyage en Baja.
J’ai ainsi pris le chemin des Guadaloupe Mountains, un massif montagneux intéressant. Je me suis toutefois arrêté en route, notamment pour une belle fin de journée sur les plaines texanes…
1. Pâturages immenses et plutôt arides…
2. Douceur de la lumière au couchant…
3. … sur ces plaines infinies…
4. … qu’ornent quelques collines rocailleuses pour contrer la monotonie.
5. J’ai retrouvé les Gastlosen ! 😉
6. Petit ranch perdu…
7. Paysage de western…
8. Escalier naturel dans un canyon des Gadaloupe Mountains.
9. Elégance végétale…
10. El Capitan (Guadaloupe Mountains) au couchant.
11. Immensité…
Le lendemain matin, je suis parti marcher dans les Guadaloupe Mountains. Massif culminant à plus de 2’700 mètres, il présente la particularité d’avoir une dépression en son sommet, qui retient l’eau et crée un echosystème inattendu dans cet environnement désertique.
12. Un jeune « mule deer » au petit matin.
13. Longue montée…
14. … et forêt tempérée dans le plateau sommital.
15. Oui, c’est bien celles d’un ours ! 😀
16. Marque au sommet de Pine Top.
17. Le lendemain matin, alors que je quittais les lieux, une vague d’air polaire arrivait. Retenue par une crête, elle formait ce curieux brouillard semblant déborder d’une casserole. Magnifique et glacial !
J’ai alors pris la direction de White Sands, un erg de sable blanc.
18. Piste roulante à l’ouest des Guadaloupe Mountains.
19. Encore des plaines arides immenses…
20. Vue lointaines sur les White Sands.
Arrivé sur place, petite frustration car le site était fermé, un drône de l’armée s’étant écrasé trois jours auparavant. il m’a donc fallu continuer ma route en direction du Nouveau Mexique…
21. Fin de journée sur ma route…
Voilà pour le Texas, pour l’instant tout au moins. Pour rejoindre le sud californien pour aller en Baja, je suis alors passé par le Nouveau Mexique visiter deux sites que je vous proposerai lors de la prochaine mise à jour.
Delta du Mississippi
Après la jolie ville de la Nouvelle Orléans, j’ai passé quelques jours dans le delta du Mississippi, une immense zone humide et complètement plate. VivaLaVida a dormi parfois à même la plage et j’ai pu observer bon nombre d’oiseaux…
1. Un campement plutôt sympa, non ?
2. Demi soleil ! 😉
3. un goéland au couchant…
4. Lever de soleil avec une brume de mer…
5. Halo dans la brume…
6. Travail d’une nuit sans doute…
7. Campement…
8. Sternes royales au repos.
Le lendemain, je me suis déplacé de quelques dizaines de kilomètres et suis arrivé au Texas, dans une région où il y a des marais d’eau douce juste derrière les dunes, promesse d’une faune ornitho intéressante.
Alors que je me promenais, j’ai croisé une retraitée bénévole et, échangeant quelques mots avec, elle me dit : « A partir de 17h, les moustiques vont vous attaquer ! »
Moi : « Vraiment ? Même par ce vent ? »
Elle : « Oui, priez pour qu’il y ait du vent… ».
J’ai trouvé un endroit pour dormir sur la plage et, après avoir photographié le couchant, je suis rentré dans VLV et ai entrepris de traiter quelques images. Vers 21h30, lorsque j’ai allumé la lumière, stupeur : il était pratiquement impossible de voir à travers les vitres tant il y avait de moustiques posés dessus ! Des milliers au bas mot. Puis j’ai réalisé qu’une bonne cinquantaine étaient parvenus à entrer dans VLV, par où, je n’en suis pas sûr encore. Peut-être par la ventilation avant, toutes les autres issues étant condamnées… Je me suis donc payé une jolie petite chasse au moustique avant de cuisiner mon souper, de même après car de toute évidence, ils continuaient à entrer. Le lendemain matin, il y en avait à nouveau une bonne cinquantaine mais comme heureusement ces petites bêtes ne m’ont jamais beaucoup aimé, je n’avais qu’un piqûre sur un orteil… 😀
Voilà pour l’anécdote.
9. Le campement en question sous une lune presque pleine.
10. Un gravelot à collier interrompu.
11. Deux autres…
12. Morillons à tête rousse.
13. Un beau héron dont je n’ai pas identifié l’espèce…
14-16. Une petite série sur le pélican brun, magnifique.
17. Un voisin de mon campement…
A bientôt…
Retour de Floride…
Après quelques jours passés sur le Golfe du Mexique, j’ai reçu le message tant attendu : mes papiers définitifs sont arrivés !
J’ai donc quitté l’océan pour remonter sur Atlanta, non sans prendre de petites routes avec quelques détours. J’ai alors essuyé la vague de froid qui a fait une vingtaine de morts en Amérique du Nord, avec des -47° dans l’Est notamment.
1. Un marais au bord de la route.
2. Une buse pattue aperçue lors de ma pause repas. Pour résister aux -9° ambiants, elle a gonflé ses plumes…
Passant en Alabama, j’ai fait un petit crochet par l’extrême ouest de la Géorgie pour visiter Providence canyon, un mini Bryce Canyon… J’y suis arrivé vers 14h30 et il faisait -8°, le maximum de cette journée.
3. Le sentier d’accès jonché de fleurs de glace. Pour donner l’échelle, les tiges de glace font env. 10 cm de haut..!
4. Au fond de ce joli petit canyon, malheureusement avec une lumière difficile (pano de trois images verticales).
5. Je vous le disais, il ressemble un peu au célèbre Bryce Canyon… (pano de deux images verticales).
6. Vue depuis le sommet (pano de quatre images verticales).
Comme j’en suis ressorti vers 16h30, j’ai quitté le goudron pour aller chercher un coin pour la nuit. J’ai suivi une « dirt road » et suis tombé sur une ancienne tour de guet contre les incendies. D’habitudes, leur base est entourée de grillage barbelés qui en interdisent l’accès, ce qui n’était le cas de celle-ci. J’ai donc profité de l’occasion pour la gravir, en prenant des précautions car les marches en bois étaient bien pourries, plusieurs manquant même…
7. VivaLaVida sous un angle inhabituel…
8. Vue sur la forêt alentours…
J’ai ensuite continué les petites routes de terre et après une trentaine de kilomètre, j’ai trouvé un coin pour dormir, à côté d’un étang, qui m’a réservé une belle surprise. Alors que j’étais dehors pour photographier VLV sous le joli couché de soleil, j’ai entendu un bruit inhabituel. J’ai tendu l’oreille… Oui, c’était bien le bruit d’un animal rongeant quelque chose. La nuit tombant, j’ai filé chercher les jumelles et j’ai essayé de le localiser pendant une dizaine de minutes, sans succès. Puis j’ai entendu un « plouf », toujours sans parvenir à le localiser jusqu’à… mais oui, s’en est un !.. découvrir un castor nageant dans l’étang en tirant le petit arbre qu’il venait d’abattre ! Il faisait tellement noir que je n’ai pu le photographier pour vous le montrer. Mais je l’ai vu arriver près de l’entrée de sa hutte et plonger pour y entrer. Puis je l’ai entendu se secouer pour s’égoutter puis amener le petit arbre à sa compagne, échangeant de petit cris attendrissant. Il est alors ressorti et est reparti traverser l’étang, disparaissant dans la pénombre… Je l’ai entendu plus tard continuer à ronger dans le nuit noir. Ce fut une belle émotion de voir mon premier castor en liberté..! 😉 Elle m’a fait oublier le froid (-12° alors) et je n’ai pas regretté la débattue que je me suis faite en retournant dans VLV. Cette nuit, il a fait -19.6° au thermomètre de VLV, la nuit la plus froide jusqu’à présent.
9. La photo qui m’a valu cette belle surprise…
J’ai rejoins Atlanta le lendemain et y ai effectivement trouvé mon permis de conduire définitif ainsi que le Title à mon nom, ultime sésame à mon vrai départ. Sans pouvoir inviter la famille de Colin en partie malade, j’ai donc pris mon vrai envol le lendemain, avec quelques imprévus dès le premier soir, à découvrir bientôt… 😀
Florida
Je vous avais laissés sur la côte atlantique de la Géorgie. Allant visiter des amis en Floride, sur le Golfe du Mexique, j’ai depuis là coupé à travers les terres et rejoint la Floride en m’arrêtant dans deux parcs préservant des marais. La météo n’était pas de la partie et n’ayant pas encore reçu le kayak que j’ai commandé, j’ai été un peu frustré de ne pouvoir m’enfoncer dans ces marais grouillant de vie…
1. Forêt de pins sous la pluie…
2. Au petit matin, pas loin de mon campement, un « deer »…
3. Les dindes sauvages étaient aussi de la partie, dans leur milieu typique.
4. Elles sont souvent en petit groupe de 6-10 individus…
5. Un chevalier à pattes jaune ou chevalier criard, difficile à reconnaître…
6. Petite gare sur ma route…
7. Encore des marais forestier dans la Apalachicola National Forest, avec une ambiance incroyable sous cette pluie, entre cris d’oiseaux, croassements des grenouilles et crécelles des gros criquets ; une vraie ambiance jungle ! 😀
8. Le « bear claw swamp », le marais des griffures d’ours porte bien son nom ! L’ours noir de Floride est présent dans ces forêts et peu peser jusqu’à 160 kg.
9. Puis j’ai atteint le golfe du Mexique. Ici, mirages sur des îles au large.
10. La côte est belle au sud de la Apalchicola Forest, encore plutôt préservée.
11. De jolis inlets – embouchures de rivière où la marée remonte – la parsèment.
12. Les amis que je visitais habitent Panama City Beach, une station balnéaire connue pour sa côte émeraude, son sable blanc et le « Spring Breal » qui est le théâtre de bien des excès chaque printemps pendant deux semaines… Mais les buildings construits sur près de 30 km dénaturent complètement cette portion de côte.
13. Le jour où j’y suis arrivé, j’ai eu droit à un coucher de soleil plendide mais glacial, avec un fort vent de terre…
Les jours suivants, je suis allé visiter le St-Andrew State Park qui protège l’extrémité d’une langue de sable et ai pu y observer divers oiseaux.
14. Un bec scie ou harle huppé sous nos contrées, ici une femelle.
15. Un tourne-pierre à collier
16. Un chevalier semi-palmé (je vous en ai déjà montrés)
17. Un bécasseau sanderling avec un patte blessée. Il s’est laissé approcher à deux mètres, une super proximité.
19. Un grand héron, espèce différente du héron cendré européen.
20. Et alors que je m’apprêtais à rentrer, j’aperçois juste un cou qui sort de l’eau puis redisparaît… Je me suis approché autant que possible pour découvrir un anhinga ! Il marche sous l’eau pour chasser et ne sort la tête que quelques instants pour observer et respirer. C’est l’un des plus anciens oiseaux sur notre planète paraît-il…
Voilà pour aujourd’hui. La suite d’ici quelques jours… 😉
Black Balsam Knob & waterfalls
Toujours dans l’attente administrative d’une assurance pour VivaLaVida, j’ai profité du beau temps froid – genre bise en Suisse romande – pour aller découvrir d’autres lieux des Appalaches. Quelques belles chutes d’eau d’abord.
Looking Glass Falls, facile d’accès et paraît-il fréquentée le week-end par des plongeurs téméraires…
Le soir venant, je me suis mis à la recherche d’un lieu pour passer la nuit que j’ai trouvé vers Gloucester Gap, au dessous de Looking Glass Rock. Petite mésaventure, alors que je me relevais après avoir soufflé sur mon feu de camp pour le faire démarrer, j’ai perdu l’équilibre, sans doute aidé par une petite chute de pression, et sui tomber de tout mon long à la renverse, me tappant la tête par terre ! Je me relevais avec une belle bosse (du saut moineau ? 🙂 ) sur la tête et une frontale ayant éparpillé ses pilles dans les feuilles mortes, sans réaliser tout de suite ce qui m’était arrivé… mais j’ai eu de la chance de ne pas tomber sur l’un des gros blocs de rocher qui entouraient mon feu de camp…
Le lendemain matin, je suis parti à la découverte de deux autres chutes d’eau. Plus retirée car il faut marcher une bonne heure pour y accéder, Courthouse Falls est nichée au fond d’un ravin que le soleil n’atteint pas à cette saison. Ce lieu m’a laissé une impression de comptes de fée, petit paradis caché…
Quant aux très belles Dill Falls, elles dévalent une falaise d’une trentaine de mètres en deux ressauts. Une heure et demi de petites dirt roads forestières y mènent. La lumière n’était pas au rendez-vous mais le lieu était retiré et vraiment sauvage.
Janet et Jonathan (souvenez-vous, le couple rencontré vendredi dernier…) m’avait indiqué le Black Balsam Knob, un sommet des Appalaches à la vue splendide. En début d’après-midi, j’en ai pris le chemin, me disant que j’aurais peut-être droit au coucher de soleil que je n’avais pas eu au Max Patch. Après une heure de route, je laissais VivaLAVida sur le parking terminus à env. 1’500 mètres d’altitude et prenait la direction du sentier des crêtes où j’ai découvert une végétation magnifique, sorte de garrigue faite de ronces, ombellifères, mirtillers (trop tard pour la récolte…) et fleurs, le tout parsemé de petits arbres aux baies rouge vif. Excepté au Max Patch, c’est le premier endroit sans forêt où je découvre cette lande, splendide avec les couleurs de l’automne qui, à cette altitude, ont pris leurs quartiers. Elle ne s’étend que sur les 200 derniers mêtres d’altitude, au-dessous la forêt est partout. Je me suis vraiment délecté de ces couleurs tout au long de ma balade de presque cinq heures…
Alors que le soleil descend tranquillement vers l’horizon, les couleurs se font plus chaudes, les contrejours éclatants. L’humidité levée par le soleil de la journée commence à se condenser, formant à l’ouest des cumulus étirés par le vent bien établi… Promesse d’au couchant photogénique..?
Malgré le vent froid qui commence à avoir raison de la seule polaire emmenée avec moi, j’attends que le soleil passe sous les nuages pour aller se cacher et là, juste à la limite inférieure des nuages qui descendent, j’ai droit à quelques minutes d’une lumière incroyable, presque de fin du monde. J’en ai pris plein les yeux, vraiment..!
Hypnotisé par le spectacle, je reste encore une bonne vingtaine de minutes alors que le soleil a disparu, à contempler le crépuscule aux couleurs changeantes…
La redescente sera quelque peu scabreuse, sur un sentier raide et sans lampe frontale, dans une forêt bien sombre alors que la nuit tombait. Mais j’ai retrouvé VivaLaVida sans encombre après 45 minutes de descente, un peu congelé par les 8° ambiants. J’ai dormi sur place, dans le brouillard désormais dense. L’occasion d’inaugurer le réchaud diesel en me faisant sauter des courgettes aux herbettes dans le petit owk que je me suis déniché. Réchauffant et délicieux.
Aujourd’hui, c’est redescente vers la plaine pour – toujours – m’occuper de l’assurance de VivaLaVida et vous poster cette petite mise à jour depuis un Starbucks Coffee, avec un bon double shot expresso !
Bonne fin de semaine à tous ! 😉
Blue Ridge Parkway
J’ai profité du week-end pour aller découvrir la Blue Ridge Parkway au nord d’Asheville, toujours en Caroline du Nord. En voici quelques images…
Début de journée sur le Powhadan Lake, mon campement d’un soir
Jolie rivière de forêt sur le sentier
La « Blue Ridge Parkway », une route touristique de près de 800 km de long, tracée sur les crêtes des Appalaches. Ici, pas loin du point culminant de toute l’Amérique de l’Est, le Mount Mitchell qui culmine à 2034 mètres !
Ambiances typiques de fin de journée…
Les « Crabtree Falls »
Petit arrêt à « Little Switzerland »… 😉
J’ai bu un bon expresso dans un café-bibliothèque fort sympathique
Fin de dimanche aux Linville Falls, malheureusement avec une lumière pourrie. Il faudra que j’y retourne…
Un furtif rayon sur le chemin du retour…
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui… 😀