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Féroés (II)
Voici donc la suite de ma découverte des Féroés. Ces îles sont en plein Gulfstream, ce courant chaud qui vaut à la Scandinavie et plus largement à l’Europe son climat tempéré en regard de sa latitude. Du coup, les températures moyennes varient très peu entre l’été et l’hiver : 9-10°C l’été et 3-4°C l’hiver. Par contre, on y compte en moyenne entre 260 et 280 jours de pluie par année et 300 jours avec du vent ! VivaLaVida n’y s’est arrêté que trois jours mais a eu droit à son lot de pluie, tantôt crachin fin, tantôt grosse rabasse. Pas étonnant que les montagnes dégoulinent de partout ! I n’y a pas 100 mètres sans un ruisseau ou un torrent qui en descend.
J’ai profité de la météo clémente du premier jour pour aller découvrir deux spots parmi les plus connus de ces îles…
1. Sur ma route, le vent crée des nuages sur les falaises…
2. Premier spot, le lac de Leitisvaten, le plus grand lac des Féroés, perché à 35 mètres au-dessus de l’océan !
3. Il se jette dans l’Atlantique par une belle cascade.
4. La falaise que je gravis est impressionnante ! La silhouette en haut donne l’échelle, enfin… si vous arrivez à la voir ! 😉
5. Depuis le haut, le panorama est époustouflant et vertigineux ! Cette image est un assemblage de 4 images verticales.
6. Garages à bateaux traditionnels le long du lac, sur ma marche du retour.
7. En poursuivant la route vers le nord, je découvre ce petit village, juste adorable… Au loin, l’arche de Drangarnir.
8. Et voici le second spot incontournable : la cascade de Gasadalur. Le petit village du même nom était l’un des plus isolé des Féroés jusqu’à la construction d’un tunnel en 2006. Avant, le seul moyen de l’atteindre était la mer ou un sommaire abri permettait aux petits bateaux un accostage scabreux par beau temps. En 1962, le village est resté isolé plus de 5 mois consécutifs à cause d’une série de dépressions atlantiques…
La cascade fait 45 mètres.
9. Vue depuis le haut de la cascade, avec au pied de la falaise, le rocher qui permettait l’accostage…
10. Première rencontre avec le macareux moine dans les falaises…
11. Quel bel oiseau !
12. Ici, on attache les caravanes pour qu’elles ne s’envolent pas les jours de vent, ça veut tout dire !
13. En remontant un fjord en direction du village de Tjornuvik…
14. Cascade le long de la route de VivaLaVida.
15. Falaises sous la pluie. Les Féroés comptent parmi les plus hautes falaises d’Europe. Certaines font 750 m de haut.
Dans la prochaine mise à jour, je vous ferai découvrir la plage noire de Tjornuvik et d’autres coins de ces si belles îles. A bientôt !
Totems et cascades
La pluie tombant toujours à verses, je me suis rabattu sur des sujets « photographiables » malgré le plafond bas et la brume omniprésente… J’ai donc fait un détour pour aller découvrir les totems indiens de Gilawox et de Kispiox. C’est en effet de cette région que les totems indiens sont connus dans le monde entier.
1. Ces totems sont taillés dans des troncs de cèdre.
2. Ils arborent divers symboles, personnages, animaux ou, comme ici, le soleil.
3. Ils n’avaient pas de signification religieuse mais permettaient aux différentes tribus de se distinguer…
4. … qui rivalisaient d’originalité.
5. L’un des plus imposant est à Kispiox.
6. Il y a parfois des ajouts au tronc principal, comme ce bec d’oiseau.
7. Un dernier, pour vous montrer à quel point ils peuvent être différents.
8. Toujours sous le déluge – j’en avais un peu marre, j’avoue – une belle cascade s’élançant d’un glacier que je n’ai même pas pu apercevoir dans les nuages…
9. VivaLaVida employant les chemins de traverse, on y découvre parfois des tombes anciennes, en pleine forêt.
10. Il n’y paraît peut-être pas mais il pleut toujours et encore !
11. Après six jours très humides, enfin une petite éclaircie pour mon campement au bord du Bobtail Lake…
12. … qui me gratifiera d’un beau couchant.
13. J’en profiterai pour cuisiner de l’élan qu’Hector m’a bien aimablement offert lorsque j’étais à Whitehorse. En effet, je voulais goûter et cette viande ne peut s’acheter, la règlementation étant très stricte : ils ne peuvent être chassés que pour propre usage. C’est excellent, je dirai un goût entre le cerf et le sanglier.
Merci encore Hector ! 😉
14. Ah, et j’ai oublié de vous dire. A Stewart, alors que je buvais un café dans le Armorlight Groverey Store, un homme est venu mangé son sandwich à ma table. « Goti », un diminutif de Gotlieb, est un saint-gallois qui a émigré au Canda il y a 37 ans, accompagné de son épouse genevoise. C’est lui qui tient ce magasin d’alimentation et il importe devinez quoi ? du vacherin fribourgeois !!! Autant dire que je n’ai pas hésité quand il m’a dit ça ! 😀 Avec un morceau de gruyère aussi.
15. Après six jours de pluie, ça fait du bien d’avoir une petite éclaircie sur la piste… 😉
16. Des chemins de traverse je vous disais…
17. Nouveau détour, dans la Clearwater Valley cette fois, à la découverte des Helmcken Falls, bien connues mais ô combien impressionnantes : 140 mètre de haut – comme le jet d’eau à Genève si je ne me trompe – en creusant ce plateau de vieille lave pour former un profond canyon. Malheureusement, la pluie est de retour…
Anecdote du jour. En repartant des Helmcken Falls, je pensais poursuivre en remontant la vallée vers le Clearwater Lake mais en manoeuvrant, j’ai senti la pédale de frein bien molle! Je me couche sous VLV et découvre que l’une des durites de frein s’est dessertie du banjo qui la fixe à l’étrier, le liquide s’écoulant au sol. Gloups, plus de freins du tout dans ces conditions !
Je suis à 50 km du village de Clearwater, il est 17h, mon téléphone portable ne fonctionne pas au Canada… Je décide de tenter de ramener VivaLaVida à Clearwater sans freins..! Après tout de même avoir obstrué la durite par une vis et un collier de serrage autour (photo prise le lendemain au iPhone Ne me demandez pas comment c’est possible, les premiers et arrière plans sont net mais la durite floue..! Ils arrêtent pas le progrès chez Apple !!! :-D)
Il me faudra 3h pour parcourir les 50 km de petite route montagneuse, avec des descente à plus de 10%. Boîte de transfert sur « low », VLV a descendu ces « recs » uniquement au frein moteur, parfois à 3 km/h en 2ème courte et sans toucher une seule fois au freins (que je n’avais de toute manière pas…). Arrivée à Clearwater vers 21h, j’ai couché devant le garage qui me fournira une durite le lendemain matin et après 3h de travail, VLV roulait de nouveau… Merci à ce garage de m’avoir laissé y entrer VLV pour que je travaille à l’abris de la pluie. 😉
Mais cela m’aura au moins permis de découvrir un autre soucis de freins. Alors que j’avais remplacé l’ensemble des freins arrières (disques, étriers, plaquettes) à Anchorage 2’000 CHF il n’y a guère plus de 10’000 km), je découvre que les plaquettes intérieures sont à nouveau complètement usées alors que les extérieures sont presque neuves. Le soucis vient des étriers simple pistons dont la coulisse se bloque avec la terre des « dirt roads ». Ainsi, la pression du piston n’agit plus que sur la plaquette intérieure, cette dernière usant prématurément le disque sur sa seule face intérieur. Il va donc me falloir une nouvelle fois remplacer tout ça sans tarder. Mais je vais rechercher un étrier à deux pistons pour remplacer les actuels et ainsi résoudre le problème. Je vous tiendrai au courant… 🙂
Suite des aventures de VivaLaVida d’ici peu.