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Oregon encore
Poursuivant tranquillement mon chemin de découverte en découverte, j’ai atteinds le sud est de l’Oregon où le paysage est plutôt désertique…
1. Le « Summer Lake » – le « lac de l’été » dénommé ainsi au milieu du 19ème siècle par des trappeurs français qui ont trouvé là un climat plus tempéré et salvateur après la rigueur de l’hiver durant leur traversée des haut-plateaux – est presque à sec.

2. En prenant de l’altitude, on découvre qu’une gouille demeure tout de même.

3. Un peu plus loin, le Abert Lake semble un peu plus humide.

4. En me rendant dans la Warner Valley où il devrait y avoir des « wet lands », des zones de marais où j’ai des chances d’observer les oiseaux migrateurs, cet arc-en-ciel nous salue…

5. Alors que je monte sur la Hart Mountain en fin de journée, je découvre que les wet lands sont complètement asséchés, au point que de l’herbe poussé à la place des lacs !

6. Les averses se succèdent mais ne durent guère, m’offrant un beau ciel de couchant…

7. … et d’impressionnant nuages.

8. Le lendemain, je vais marcher dans ces wet lands qui sont désespérément secs. Je rencontrerai tout de même ce lièvre…

9. … et verrai passer deux vols de grues qui ne s’arrêtent plus comme elles le faisaient lorsque ces lieux étaient humides.

10. Bredouille pour les observations d’oiseaux, je vais tenter ma chance ailleurs en essayant de repérer une source chaude sur la Hart Mountain. L’ayant trouvée, j’y ai passé l’après-midi à goger et me délasser.

11. Le joli campement de VivaLaVida, juste à côté de la source.

12. Un couchant très lumineux et coloré concluera cette journée avant que j’aille me tremper encore un peu sous les étoiles…

13. Silhouettes sur ciel d’or…

14. Le lendemain, non sans avoir profité de la nuit étoilée en me baignant dans la source, j’ai fait un saut de puce en direction des Steens Mountains.

15. Elles culminent à 3’000 mètres et il y a de la neige sur la dernière portion de piste.

16. Depuis le haut, le panorama est magnifique.

17. 2’000 mètres plus bas, le Alvord Lake asseché sur lequel les chars à voile viennent quand il y a du vent.

18. La piste suit la crête pendant quelques kilomètres. J’ai malheureusement un ciel gris qui gomme les contrastes… 🙁

19. Après deux heures d’attentes, un timide rayon de soleil vient donner un peu de relief à la Kiger Gorge.

Suite dans quelques jours… 😉
En Oregon toujours…
Voici donc la suite de mes découvertes de quelques sites d’Oregon.
Je vous le disais, on est en plein sur la « ceinture de feu » et il y a ainsi de nombreux sites à la géologie volcanique. L’un d’entre eux est le Newberry National Monument, un volcan de type hawaien dont la dernière éruption remonte à 6’000 ans.
1. Je découvre d’abord le bout de la coulée de basalte, à environ 10 km du cratère…

2. … que voici. A peine plus de 200 mètres de haut, formé des scories retombant de ses explosions et expulsions de lave.

3. Aux alentours, pratiquement rien n’est parvenu à pousser depuis 6’000 ans, conjonction de cette roche basaltique particulièrement austère et du climat sec qui minimise la création d’humus.

4. Et j’ai eu la chance incroyable et inespérée de pouvoir enfin résoudre l’énigme du monstre du Loch Ness. En fait, Sherlock Holmes et tous les autres pouvaient chercher longtemps ; ils ne pouvaient se douter que Nessie avait déménagé et vivait désormais dans les champs de lave de Newberry ! 😀

5. La coulée de basalte de Newberry a détourné la Deschutes River, la contraignant à creuser son canyon dans de la roche plus friable que le basalte.

6. VivaLaVida a ensuite poursuivi son chemin vers le sud-ouest en traversant les haut-plateaux, horizons immenses traversés par quelques pistes peu fréquentées…

7. On roule plus tard que d’habitude pour dormir près du prochain spot à découvrir…

Le site suivant est un tunnel de lave dénommé Derrick Cave.
8. Arrivée sur le site au matin.

9. Ce tunnel est impressionnant, sans doute une dizaine de mètres de large pour 5 ou 6 de hauteur vers son entrée.

10. Le toit s’est effondré par endroit, laissant entrer la lumière sur les premiers 150 mètres.

11. Une photo avec le pingoin pour vous donner l’échelle. 😉

12. Après 200 mètres, le tunnel s’enfonce sous terre, sans plus aucune lumière. Cette photo a été prise à la seule lumière de ma frontale. Le tunnel fait ici plus de quinze mètres de hauteur, impressionnant. Mais sans une seconde frontale, je ne suis pas allé beaucoup plus loin, pas envie de me retrouver sans lumière là au fond…

On change encore de site pour découvrir un autre phénomène géologique ou plutôt sysmique : « Crack in the Ground », une faille créée dans le rocher par un tremblement de terre il y a quelques milliers d’années.
13. Sa partie visible s’étend sur presque un kilomètre…

14. … dont certaines portions sont accessibles à pied.

15. Certains blocs sont vraiment en équilibre instable !

16. Je n’ai pu vous le montrer mais on voit vraiment que cette couche s’est ouverte, les formes des roches étant semblables en positif/négatif sur les faces opposées.

17. Après ces belles découvertes liées aux volcans de la région, je suis allé dormir dans des dunes de sables, près de « Lost Forest ».

18. Avec en prime un beau couchant.

A bientôt pour la suite … 😀
Quelques sites d’Oregon…
Comme annoncé voici, quelques spots que VivaLaVida et moi avons visités en Oregon, un état aux paysages variés et attrayants. La côte Pacifique – sur laquelle je ne suis pas allé pour cause de météo pluvieuse – est humide et couverte de belles forêts, en particulier celles de « red wood », ces cèdres dont le bois est particulièrement rouge. En se déplaçant de 150 km vers l’est, passé la chaîne de montagnes des Cascades Sud, ce sont des haut-plateaux dont l’altitude oscille entre 800 et 1’600 mètres, secs car protégés des perturbations par les Cascades.
Premier site visité, les Palissades, une falaise créée par l’érosion de boues volcaniques datant de 40 millions d’années.
1. Les Palissades.

2. Ce site fait partie du John Day National Monument, lieu connu pour la multitude de fossils qu’il renferme. Ici, des empruntes de feuilles fossilisées qui attestent d’un paysage bien différent ces millions d’années plus tôt.

On change ensuite de site en restant toutefois dans le John Day National Monument. Voici les « Painted Hills », littéralement les « collines peintes », qui portent bien leur nom.
3. Vue d’ensemble

4. Il y a quelque chose de vivant dans ces formes inhabituellement arrondies pour du minéral, vous ne trouvez pas ?

5. Le rouge est riche en fer (oxyde de fer, comme la rouille), le jaune-vert est du substrat datant de périodes sèches et le noir du manganèse, fixés par diverses plantes lors de périodes plus humides.

6. Ces collines sont faites d’argile qui pompe toute l’eau qui peut y parvenir et les rend inhospitalières à toute plante qui voudrait les coloniser, d’où leur aridité.

7. Le glissement de l’argile créé par les rares grosses averses ou orages font même mourir les plantes à leur pied.

8. Non, ce n’est pas un volcan ! 😀

9. VLV se mimétise bien avec ces couleurs…

On se déplace maintenant à l’ouest de Bend, dans les Cascades, pour remonter une partie du lit de la McKenzie River. Cette chaîne de montagnes fait partie de la ceinture pacifique où les plaques tectoniques du Pacifique et de l’Amérique du nord se rencontrent ; elle comprend ainsi de nombreux volcans, dont plusieurs toujours considérés comme actifs, et plusieurs sites volcaniques, notamment de nombreuses coulées de lave récentes.
10. On commence par une petite merveille difficile d’accès, le Tamolithe Pool. Il s’agit d’une résurgence de la McKenzie River qui disparait dans un champ de lave environ 1.5 km en amont.

11. La couleur et la clareté de l’eau y sont stupéfiantes !

12. Après bien des efforts, je suis parvenu à descendra l’une des falaises pour cette vue d’en bas. Difficile de rendre compte de la profondeur de ce puis ; mais cette image est un panoramique par assemblage d’images verticales prises à 16 mm de focale, un ultra grand-angle, et je peine à tout cadrer en hauteur !

En remontant la rivière, il y a deux belles chutes créées par un flot de lave il y a environ 3’000 ans.
13. Les Koosah Falls qui sautent une trentaine de mètres. Malheureusement, la pluie est de retour lorsque j’y parviens.

14. La McKenzie River en amont des Koosah Falls.

15. Plus haut, les Sahalie Falls, les plus connues car à l’accès aménagé, qui saute près de 50 mètres dans un tumulte assez assourdissant. Notez la quantité de mousse qui couvre la lave alentours.

16. Enfin, ma marche s’est arrêtée au Clear Lake duquel sort la McKenzie river. Avec presque 100% d’humidité, il était partiellement noyé dans la brume…

Voilà pour les Cascades qui m’ont permis de refaire une longue marche après plus de deux semaines où la météo m’a empêché de me dépenser. Ca fait du bien ! 😀
Changement radical de décors à peine une petite centaine de kilomètre à l’est, sur le site de Smith Rock, au soleil alors qu’il pleut toujours sur les Cascades. Autre manifestation volcanique créée par deux événements distincts : une grosse explosion d’abord, créant des pics de tuf, une roche assez poreuse mais solide toutefois, puis un flot de basalte qui s’est répandu autour des pics. La rivière qui parcourt le site a creusé son lit entre les deux, sculptant un paysage assez exceptionnel.
17. Il est rare de voir une telle rivière dans un paysage semi-désertique…

18. Le tuf est solidifié dans des veines parfois bien verticales.

19. Depuis le haut des pics, les haut-plateaux alentours sont immenses.

20. On voit bien le plateau de basalte à gauche et les pics de tuf à droite.

21. J’ai découvert que ces pics sont un haut lieu d’escalade, avec des dizaines de voies. Il y avait d’ailleurs plusieurs dizaines de cordées cet après-midi là.

22. Le soleil descend derrière la montagne pour une ambiance assez particulière…

Voilà pour aujourd’hui. Je vous ferai découvrir d’autres sites de l’Oregon bientôt.
Merci pour tous vos commentaires, c’est sympa de réagir à mes images. 😉
Retour du Canada aux USA !
Le mauvais temps me poursuivant, j’ai choisi l’option de filer vers le sud à la recherche d’une météo plus clémente…
1. Il y a nettement plus gros que VLV !

Pour la petite histoire, le poids total en charge de l’engin atteint 844’600 livres, soit 383’149 kilos !!! Moteur deux temps de 12 cylindres, chacun de 645 cubic inches (10.57 litres), donc 127 litres de cylindrée totale et 2’500 chevaux pour déplacer le monstre, les chiffres sont juste inimaginables. Chaque pneu pèse 6 tonnes à lui seul – il y en a 10 ! – et fait 3.40 de diamètre, plus haut que VLV !
2. Ces monstres travaillent dans la gigantesque mine de cuivre à ciel ouvert de Logan Lake.

3. Le minerai traité est convoyé par train vers le port de Vancouver.

4. Sur la route vers le sud, une église abandonnée à Pokhaist.

5. Dans le petit village de Spences Bridge, il y a aussi ce garage à vendre… 😉

6. … ainsi que, de l’autre côté de la rivière, ce théâtre en plein air de la réserve indienne que j’ai trouvé assez esthétique.

7. Une autre église dont je ne sais si elle est abandonnée ou non.

Voilà pour le Canada qui m’a réservé beaucoup d’humidité à cette saison. Je suis alors repassé aux US avec une petite anecdote. A la frontière, j’ai eu droit à un contrôle de l’inspecteur « d’agriculture » et comme j’avais oublié trois buches de bois de feu dans la boîte arrière de VLV, il m’a envoyé repasser la douane canadienne à pied avec les trois buches que j’ai dû déposer sur le parking canadien (l’importation de bois non traité est interdite). Bref, ça m’a fait sourire… 🙂
La météo n’étant pas meilleure sur la côte de l’état de Washington, j’ai traversé Seattle sans m’arrêter et pris la direction de l’est pour retrouver un temps plus clément derrière les montagnes.
8. En fin de journée, éclaircie inespérée sur l’impressionnant Mont Rainier qui culmine presque à l’altitude du Mont-Blanc. C’est un volcan gris dont la dernière éruption remonte à 300 ans à peine.

9. Le lendemain, la pluie m’accompagne toujours alors que je descends le flanc est des Cascades, la chaîne de montagne qui prolonge les rocheuses au sud. En quelques dizaines de kilomètres, on passe d’un climat très humides à des contrées semi-désertiques, assez étonnant. Ici, à mi-chemin, c’est un climat typiquement méditerranéen, avec des petits chênes qui arborent toute une palette de couleurs d’automne.

10. Arrivé tard dans la nuit, je me réveille sur le site des Palouse Falls.

11. La lumière est difficile mais je descends quand même dans le canyon de basalte…

12 … avant de remonter pour une vue d’en haut.

13. Redescente de l’autre côté cette fois pour tenter de voir les chutes d’en bas, auxquelles je parviens après pas mal d’essais infructueux pour trouver une voie qui me permette d’atteindre le fond du canyon.

14. Ces chutes sont superbes, s’élançant sur 65 mètres de basalte en colonnes.

15. VLV reprends la route direction l’Oregon, au sud. Ici un vieux hangar…

16. Là, un peu de « dirt road » dans les collines…

17. Là encore, un de ces ponts métalliques qui enjambent les quelques rivières.

18. Passé en Oregon, il y a beaucoup d’éoliennes sur ces plaines où le vent souffle souvent.

19. Je dormirai sur une crête, avec une belle lumière du soir sur la plaine.

Je vous présenterai quelques sites de l’Oregon dans la prochaine mise à jour ! 😀
Totems et cascades
La pluie tombant toujours à verses, je me suis rabattu sur des sujets « photographiables » malgré le plafond bas et la brume omniprésente… J’ai donc fait un détour pour aller découvrir les totems indiens de Gilawox et de Kispiox. C’est en effet de cette région que les totems indiens sont connus dans le monde entier.
1. Ces totems sont taillés dans des troncs de cèdre.

2. Ils arborent divers symboles, personnages, animaux ou, comme ici, le soleil.

3. Ils n’avaient pas de signification religieuse mais permettaient aux différentes tribus de se distinguer…

4. … qui rivalisaient d’originalité.

5. L’un des plus imposant est à Kispiox.

6. Il y a parfois des ajouts au tronc principal, comme ce bec d’oiseau.

7. Un dernier, pour vous montrer à quel point ils peuvent être différents.

8. Toujours sous le déluge – j’en avais un peu marre, j’avoue – une belle cascade s’élançant d’un glacier que je n’ai même pas pu apercevoir dans les nuages…

9. VivaLaVida employant les chemins de traverse, on y découvre parfois des tombes anciennes, en pleine forêt.

10. Il n’y paraît peut-être pas mais il pleut toujours et encore !

11. Après six jours très humides, enfin une petite éclaircie pour mon campement au bord du Bobtail Lake…

12. … qui me gratifiera d’un beau couchant.

13. J’en profiterai pour cuisiner de l’élan qu’Hector m’a bien aimablement offert lorsque j’étais à Whitehorse. En effet, je voulais goûter et cette viande ne peut s’acheter, la règlementation étant très stricte : ils ne peuvent être chassés que pour propre usage. C’est excellent, je dirai un goût entre le cerf et le sanglier.
Merci encore Hector ! 😉

14. Ah, et j’ai oublié de vous dire. A Stewart, alors que je buvais un café dans le Armorlight Groverey Store, un homme est venu mangé son sandwich à ma table. « Goti », un diminutif de Gotlieb, est un saint-gallois qui a émigré au Canda il y a 37 ans, accompagné de son épouse genevoise. C’est lui qui tient ce magasin d’alimentation et il importe devinez quoi ? du vacherin fribourgeois !!! Autant dire que je n’ai pas hésité quand il m’a dit ça ! 😀 Avec un morceau de gruyère aussi.

15. Après six jours de pluie, ça fait du bien d’avoir une petite éclaircie sur la piste… 😉

16. Des chemins de traverse je vous disais…

17. Nouveau détour, dans la Clearwater Valley cette fois, à la découverte des Helmcken Falls, bien connues mais ô combien impressionnantes : 140 mètre de haut – comme le jet d’eau à Genève si je ne me trompe – en creusant ce plateau de vieille lave pour former un profond canyon. Malheureusement, la pluie est de retour…

Anecdote du jour. En repartant des Helmcken Falls, je pensais poursuivre en remontant la vallée vers le Clearwater Lake mais en manoeuvrant, j’ai senti la pédale de frein bien molle! Je me couche sous VLV et découvre que l’une des durites de frein s’est dessertie du banjo qui la fixe à l’étrier, le liquide s’écoulant au sol. Gloups, plus de freins du tout dans ces conditions !
Je suis à 50 km du village de Clearwater, il est 17h, mon téléphone portable ne fonctionne pas au Canada… Je décide de tenter de ramener VivaLaVida à Clearwater sans freins..! Après tout de même avoir obstrué la durite par une vis et un collier de serrage autour (photo prise le lendemain au iPhone Ne me demandez pas comment c’est possible, les premiers et arrière plans sont net mais la durite floue..! Ils arrêtent pas le progrès chez Apple !!! :-D)

Il me faudra 3h pour parcourir les 50 km de petite route montagneuse, avec des descente à plus de 10%. Boîte de transfert sur « low », VLV a descendu ces « recs » uniquement au frein moteur, parfois à 3 km/h en 2ème courte et sans toucher une seule fois au freins (que je n’avais de toute manière pas…). Arrivée à Clearwater vers 21h, j’ai couché devant le garage qui me fournira une durite le lendemain matin et après 3h de travail, VLV roulait de nouveau… Merci à ce garage de m’avoir laissé y entrer VLV pour que je travaille à l’abris de la pluie. 😉
Mais cela m’aura au moins permis de découvrir un autre soucis de freins. Alors que j’avais remplacé l’ensemble des freins arrières (disques, étriers, plaquettes) à Anchorage 2’000 CHF il n’y a guère plus de 10’000 km), je découvre que les plaquettes intérieures sont à nouveau complètement usées alors que les extérieures sont presque neuves. Le soucis vient des étriers simple pistons dont la coulisse se bloque avec la terre des « dirt roads ». Ainsi, la pression du piston n’agit plus que sur la plaquette intérieure, cette dernière usant prématurément le disque sur sa seule face intérieur. Il va donc me falloir une nouvelle fois remplacer tout ça sans tarder. Mais je vais rechercher un étrier à deux pistons pour remplacer les actuels et ainsi résoudre le problème. Je vous tiendrai au courant… 🙂
Suite des aventures de VivaLaVida d’ici peu.
Cassiar & Stewart Highways
VivaLaVida va désormais essuyer 6 jours de pluie pratiquement permanente. C’est en effet la saison des pluies près de la côte pacifique, je ne l’avais pas réalisé jusqu’alors…
1. Un étang dans la brume…

Malgré la météo, je suis allé faire un crochet par Stewart pour essayer d’apercevoir quelques-uns des très nombreux glaciers de la région.
2. Le « Bear Glacier », le long de la Stewart HWY.

3. La route minière que VivaLaVida a empruntée sous la pluie pour monter vers d’autres glaciers. Amusant, nous sommes ainsi repassés en Alaska pour quelques dizaines de kilomètres et sans douane car c’est un cul de sac ! 😀

4. Oups, la route de VLV s’arrête là ! Je continue à VTT…

5. J’ai de la chance, une brève acalmie me permet d’apercevoir le Bereton Glacier dans la brume, vers 16h30.

6. Un peu plus tard, j’ai même un rayon de soleil qui fait briller la roche mouillée.

7. Le terminus de la route est à cette mine abandonnée…

Retourné à VLV, je rebrousse chemin pour espérer apercevoir le Salmon Glacier, un immense glacier en T, avant que la nuit tombe.
8. VLV paraît bien petit devant ce géant !

9. Panoramique pour tenter de vous montrer la branche nord. La poussée est telle que la glace remonte de plusieurs centaines de mètres contre la montagne, à droite en bas.

10. Un second panoramique pour vous montrer cette immensité de glace; plus de 60 km de long et 8 de large pour sa langue glacière principale !

Je dormirai sur place, espérant une meilleure lumière pour le lendemain mais me réveillerai dans un brouillard dense. Je suis donc redescendu vers Stewart…
11. … que voici au deuxième plan, derrière son port de plaisance.

12. Seb, si y’a trop de neige cet hiver à Arzier, j’ai trouvé ce qu’il te faut !! Avec ça, jamais tu resteras bloqué ! 😉 Il s’agit d’un véhicule russe dont je n’ai su déchiffrer la marque.

Toujours sous la pluie, j’ai poursuivi vers le sud avec un nouveau détour vers les champs de lave de Nisga’a, théâtre de la dernière éruption volcanique au Canada, il y a 300 ans seulement. 2’000 indiens ont péri, plusieurs villages ayant été engloutis. La coulée fait plus de 30 kilomètres de long et a dévié une grosse rivière de plusieurs kilomètres.
13. Le seul rayon de soleil de la journée, sur la piste de VivaLaVida et toujours sous la pluie.

14. Bras de mer pluvieux le lendemain…

15. Marais où les lichen ont pris possession des arbres morts. Chouette ambiance, non ? On verrait bien apparaître un ou deux trolls, vous ne trouvez pas ? 😉

16. Arrivée sur les champs de lave, tantôt lisses comme au second plan, tantôt chaotiques, et qui atteignent plus de 15 mètres d’épaisseur par endroit.

17. Fissure…

18. Peu d’arbres sont parvenus à pousser sur cette roche jeune et aride.

19. Une petit cascade par laquelle se vide un lac, lui aussi créé par la coulée de lave.

20. Petit arc en ciel alors que VLV poursuit vers le sud.

Suite de la descente de la Colombie Britannique dans la prochaine update.
Cassiar Highway
VivaLaVida a donc quitté le Yukon et commencé sa traversée de la Colombie Britannique vers le sud.
1. Première nuit en BC au bord du joli petit Boya Lake.

2. Quelques minutes auparavant, j’ai eu droit à cette belle giboulée de neige !

3. Cerise sur le gâteau, comme un au-revoir du Yukon sur laquelle elle s’étend, cette belle aurore boréale s’est offerte à mes yeux alors que la pleine lune éclairait les rives du lac.

4. La Cassiar Highway n’est guère en bon état et les giboulées se poursuivent le lendemain…

5. Graphisme de la neige sur ce petit lac.

Premier détour pour aller découvrir la vallée qui mène à Telegraph Creek, un petit village perdu. Cette vallée est la basse vallée de la Stikine River, une puissante rivière qui creuse son canyon à travers des couches de basalte avant de se jeter dans l’océan pacifique.
6. Confluence de la Tahltan River et de la Stikine River, avec le camp d’été des indiens Tahltan. Ils y passent à pêcher les trois mois où les saumons remontent ces rivières.

7. Cabanes Tahltan

8. Presque au bout de la route, après Telegraph Creek, il y a un joli petit lac…

9. … habillé par les couleurs de l’automne que je retrouve en ces latitudes plus clémentes.

10. La Stikine River, puissante et magnifique…

11. … qui s’écoule vers le Pacifique, juste derrière les montagnes au loin.

12. C’est la pleine saison des parades pour les gélinottes huppées !

13. Ce mâle n’a que faire de ma présence et court vers le femelles à même la route.

14. Voici l’une des femelles convoitées, peu craintive mais sur ses gardes tout de même.

15. La route s’arrête là. J’espérai pouvoir poursuivre à pied mais les mauvaises prévisions météo pour la semaine à venir m’ont fait renoncer à passer la nuit pour marcher le lendemain.

16. Il était assis au milieu de la route et s’en est allé tranquillement…

17. VivaLaVida dans le canyon de la Stikine River.

18. Et pour terminer cette mise à jour, un « snowshoe », en fait un lièvre variable dont le bas des pattes et les oreilles demeurent blanches tout l’été. C’est la principale nourriture des lynx et des renards roux et comme sa population présente un cycle immuable de dix ans où elle disparaît presque complètement, ses prédateurs doivent se rabattre sur les écureuils et autres petits rongeurs, voyant leur population elle aussi diminuer drastiquement alors. Il semble que le cycle du snowshoe soit de cause génétique, en partie tout au moins…

Et voilà pour aujourd’hui ! Suite de la route vers le sud de VLV dans quelques jours… 😉
Nahanni Range (Yukon toujours)
Découverte de la seconde route minière construite pour accéder à la Canjum Mine, une autre mine de tungstène toujours exploitée. La Nahanni Range Road, la piste qui traverse la chaîne de montagnes du même nom, est ainsi bien mieux entretenue que la North canol Road, des camions l’empruntant régulièrement pour approvisionner les mineurs et descendre le tungestène extrait. Pourtant, à cette saison, les activités ont cessé et la période de la chasse étant terminée, le lieu est lui aussi complètement désert alors que je vais le découvrir.
1. Belle rivière…

2. Un joli petit lac dont le vert contraste avec la blancheur des sommets alentours.

3. VivaLaVida approche des montagnes de la Nahanni Range.

4. Je retrouve des ambiances semblables à celles de la North Canol, environ 300 km plus au nord.

5. Les tons chauds des dernières feuilles des willows et des herbes des marais seront bientôt recouverts par l’hiver…

6. VivaLaVida s’approche du col qui fait une nouvelle fois la frontière avec les Territoires du Nord-Ouest, à presque 1’500 mètres d’altitude sur une piste rendue très boueuse et glissante par les averses de neige qui se succèdent.

7. Sur l’autre versant du col, les montagnes se font plus acérées…

8. … et les lacs sont déjà presque complètement gelés. On sent qu’il fait plus froid ici…

9. Petit lac juste sous le col.

10. Le temps se remet à la neige alors que je pars marcher vers le fond de la vallée.

11. Les lichens sont partout, magnifiques et vraiment épais par endroit.

12. Dans cinq minutes, je serai dans les flocons. Ne voyant plus rien, il me faudra renoncer et retourner vers VLV, à quelque 6 km de là…

Je n’ai d’ailleurs pas pu repartir ce soir là, l’averse de neige se transformant en véritable tempête par un fort blizzard, me privant de toute visibilité. J’ai donc dormi sur place, bien au chaud dans VivaLaVida et sans la crainte de rester bloqué comme sur la Canol Road.
13. Levé tôt le lendemain pour découvrir des couleurs fantastiques au petit jour, dans une vraie ambiance hivernale…

14. La vallée dans laquelle je marchais lorsque j’ai dû renoncer la veille…

15. Rayon sur le versant opposé.

16. Sans doute plus d’une trentaine de centimètres de belle poudreuse ont blanchi les sommets…

17. … alors qu’il a tant soufflé sur VLV qu’il n’y a guère plus que 10 cm autour.

18. En redescendant vers la civilisation…

19. … sur une route en conditions hivernales.

20. Quelques rayons percent parfois furtivement les nuages…

21. … avant une nouvelle averse de neige. Ici, le petit lac de la veille a changé de visage…

Voici qui met fin à mon séjour dans les Territoires du Yukon que j’ai autant aimés que l’Alaska. Nettement moins touristiques mais présentant la même variété de paysages et de faune, ils ont un autre point commun : le peu de voies d’accès vers une grand partie de leurs contrées, les rendant difficiles à atteindre. Une chose est certaine : si j’en ai la possibilité, je reviendrai… 😉
VivaLaVida a ensuite mis le cap plein sud ou presque en empruntant la Cassiar Highway plutôt que la Alaska Highway que nous avions suivie à l’aller. Avec évidemment quelques détours que je vous compterai bientôt.
Merci pour votre fidélité, encore et toujours… Et n’hésitez pas à partager l’adresse de ce blog ou ma page FB « Vivalavida Photography » avec vos amis ou connaissances, ils sont les bienvenus.
North Canol Road (2)
Je vais sans doute continuer dans l’austérité relevée par Fred, c’était l’ambiance du moment…
Une fois passé la frontière des deux provinces, la route se divise en deux « culs de sac »: l’un mène à la Maclung Mine, 14 km plus loin, l’autre poursuit vers le nord-est jusqu’à une station d’étude de la vie sauvage, à une quinzaine de kilomètres, suivant la Canol Heritage Trail (l’ancienne route dont je vous parlais dans la mise à jour précédente). Les ponts ont été emportés et il y a ainsi deux gués pour rafraichir les roues de VivaLaVida.
1. Arrivée à la station déjà désertée pour l’hiver… VivaLaVida n’a je crois jamais été aussi loin de tout aide possible, c’est vraiment le milieu de nulle part ici !

2. Un furtif rayon de soleil alors que je mange au bout de la piste.

3. Je n’ai photographié les gués que sur le chemin du retour. Voici donc le deuxième partiellement gelé.

4. L’ambiance de cette toundra d’altitude sous un ciel de neige est magnifique.

5. Et le second gué, plus profond et long qu’il n’y paraît ici…

J’essaierai d’atteindre la Maclung Mine mais un méchant dévers de plus d’un kilomètre à flanc de montagne et recouvert de neige me dissuadera. En plus, sur le flanc est des montagnes, il neige fort. Je fais donc demi-tour et redescend derrière le Macmillen Pass. Non sans avoir aperçu le premier loup de ce voyage. Trop loin pour lui tirer le portrait mais j’ai pu l’observer aux jumelles pendant bien cinq minutes. Quel splendide animal parfaitement adapté à ces contrées reculées et rudes !
J’ai aussi pu observer un renard arctique traquer et attraper un lagopède, superbe scène de chasse. J’ai foiré les images, il y avait si peu de lumière qu’au télé à main levée, tout est flou… 🙁
6. En redescendant le Macmillen Pass, les lichens sont d’un vert jaune très doux qui ressort sous la neige des sommets.

7. Un autre marais gelé.

8. En cherchant un campement pour la nuit…

9. Il doit y avoir des sources d’ocre, certains marais, même gelés, en ont la couleur caractéristique.

10. Certaines mousses forment une sorte de mosaïque étonnante.

11. Ambiance de début d’hiver…

Pour la petite histoire, j’ai trouvé un campement peu de temps après cette image et, la météo (datant toutefois de quatre jours) indiquant une amélioration pour le lendemain, je me suis couché vers 21h alors qu’il commençait à neiger sérieusement. Ne pouvant me permettre de me faire bloquer par la neige sous peine d’abandonner VLV ici jusqu’au début de l’été prochain, j’ai mis mon réveil à minuit pour jeter un oeil dehors. Et là, je n’ai pas vraiment hésité : il était tombé une trentaine de cm en trois heures, la température étant remontée aux alentours de 0.5° ! J’ai donc remis en route et roulé près de quatre heures pour sortir des montagnes de nuit, parcours assez épique dans cette tempête de neige où je devinais plus que ne voyais la piste complètement recouverte…
Le lendemain, la neige a cessé et alors que je sors de VLV après mon casse-croute de midi, j’entends le cri d’un hibou ou d’une chouette qui ne me semble pas très loin. Je prends donc boîtier et télé et essaie de le localiser. En fait de pas loin, il s’avérera être tout de même à plus de 500 mètres dans la forêt boréale et je vous assure que la progression n’y est pas facile. Sans compter que ses appels ne sont pas très fréquents et que j’essaie de me déplacer doucement pour ne pas l’effrayer. Bref, ce n’est qu’après presque une heure que je l’aperçois. Evidemment, il me voit mais ne semble pas vraiment effrayé, me laisse m’approcher jusqu’à 6-7 mètres environ. C’est un magnifique Grand Duc d’Amérique, le deuxième plus grand rapace nocturne après la chouette lapone.
12. Je vous le présente… 😉

13. Le voici qui regarde ailleurs.

14. En retournant vers VLV, nouvelle rencontre : deux grizzlys, sans doute une mère et son petit. Petite montée d’adrénaline car en partant « chasser » le hibou, j’avais laissé mon « bear spray » dans VLV, ce qui ne m’est pas arrivé souvent… J’étais toutefois à une trentaine de mètres et la mère m’a rapidement senti, lançant une sorte de feulement avant de disparaître en courant.

15. VLV est « en boue » comme jamais après cette piste, ici un passage de boue plutôt profonde…

16. Une autre rencontre avec des grizzlys plus loin sur la piste.

17. Après avoir repassé le bac, VLV redescend la Campbell Highway vers le sud pour aller découvrir la seconde route minière… la neige soufflée forme des zébrures sur les collines.

18. Boue et glace au menu de VivaLaVida !

19. Quand je vous disais qu’il était « en boue »..! 😀

20. Averse de neige au couchant alors que je me suis trouvé un joli coin pour dormir au bord du Frenchman Lake.

Découverte de la Nahanni Range à venir tout prochainement !
Robert Campbell HWY et North Canol Road
Finalement, je suis resté cinq jours à Whitehorse. D’abord pour soutenir un tout petit peu le projet de Sarah en lui installant un porte-bagages supplémentaire sur la roue avant qui lui permettra de transporter le matériel supplémentaire qu’imposera l’hiver canadien, d’autre part pour préparer les dernières mises à jour que vous avez découvertes récemment et réachalander un peu les rangements vides de VivaLaVida.
C’est le lendemain d’une première chute de neige importante de l’hiver que VivaLaVida a repris la route pour aller découvrir les montagnes de l’est du Yukon. Mais j’ai décidé d’y aller en faisant un crochet par Carmacks, au nord, pour rendre visite à Sharon et Garry que j’avais eu plaisir à rencontrer lors de ma montée il y a quatre mois. J’ai donc débarqué au « Barracks », le petit café/cookie/soupe-stop et bureau de poste du coin, vers 14h et à voir le sourire de Sharon lorsqu’elle m’a vu entrer, la surprise leur a fait plaisir. J’ai moi aussi eu bien du plaisir à les revoir et à bavarder plus de trois heures. Alors que je repartais, Shanon m’a offert une super soupe maison aux cougettes et à l’ail, du pain auy courgettes, des cookies (les meilleurs que j’aie mangés..!) et même un muffin à la banane et au sucre caramélisé..! Autant vous dire que je me suis régalé les jours suivant. So many thanks Sharon..! 😉
1. Fin de journée sur le Little Salmon Lake, le long de la Campbell Highway.

2. Couchant coloré malgré les nuages…

3. Le matin suivant était bien froid !

4. … mais le ciel se découvre petit à petit…

5. … le soleil jouant encore avec les nuages.

6. L’hiver est à la porte, les rivières commencent à geler.

Seules deux routes mènent dans les montagnes de l’est, toutes deux construites pour exploiter des mines de tungstène. Ces montagnes renferment en effet près de 15% des réserves mondiales connues de ce métal rare et cher. La première, la North Canol Road, a été construite dans les années 40 et rejoint la frontière des Territoires du Nord-Ouest. A l’origine, elle allait jusqu’à Norman Wells. Plus de 30’000 personnes ont travaillé à sa construction mais sa maintenance a été abandonnée à peine deux ans après son achèvement… Depuis la frontière des deux provinces demeure ainsi la Canol Heritage Trail qui n’est plus praticable, même avec un véhicule 4×4. Certains courageux la parcourent chaque année à pied, en autonomie complète : 222 miles ou 346 kilomètres quand même..!
Depuis Ross River où commence la North Canol jusqu’à la frontière, il y a 246 km d’une piste boueuse et pour ainsi dire non entretenue, qui traverse les Mackenzie Mountains, une importante chaîne de montagnes. La mine est à l’arrêt depuis plus de quinze ans. Autant dire qu’en ce début d’hiver, je ne risquais pas de rencontrer grand monde et ne devais compter que sur moi-même en cas de soucis.
Première étape à Ross River : traversée de la rivière sur un vieux bac à câble. Il ne fonctionne que deux heures par jour de mai à début octobre, ma pause de midi a ainsi été plus longue que d’habitude. Et là, ça met tout de suite dans l’ambiance 😉 D’abord, malgré le panneau qui indique très officiellement que la traversée se fait à ses propres risques, il faut signer une décharge pour monter sur le bac; en gros, c’est « vous traversez à vos risques et périls, si on coule, nous ne sommes pas responsables »..! Une fois sur le bac qui s’ébroue avec la lenteur d’un escargot et bouge dans le courant, il y a un bateau de sauvetage de l’armée qui accompagne la traversée, 20 mètres à peine en aval, pour nous secourir en cas de naufrage !! Bref, ils ont l’air d’avoir super confiance dans ce vieux bac ! 😀 Et photos interdites, je ne sais pas vraiment pourquoi…
Tout cela dit, ce vieux bac mènera VivaLaVida à bon port autant dans un sens que dans l’autre trois jours plus tard.
7. Il a neigé plus de 30 cm deux jours avant et seules deux traces de chasseurs qui redescendaient de la montagne indiquent la piste.

8. Mais après une quarantaine de km, plus trace de neige !

9. VivaLaVida s’approche des montagnes alors que la nuit tombe vite désormais.

10. Etang déjà bien gelé…

11. La route présente plusieurs ponts sur la Mackenzie River dont je me suis demandé si certains supporteraient VLV…

12. Les véhicules ayant servi à la construction ont été abandonnés sur place.

13. Alors que je m’avance dans les montagnes, je retrouve un peu de neige et le temps semble se gâter.

14. Les contrastes de couleur sont magnifiques.

15. Marais gelés…

16. Mackenzie River.

17. Les dernières couleurs d’une automne presque inexistant demeurent en fond de vallée alors que l’hiver a pris ses quartiers sur les montagnes.

18. Je découvre un petit affluant de la Mackenzie River couleur émeraude…

19. La glace ne l’a pas encore complètement recouvert.

20. Arrivée à la frontière provinciale, au Macmillen Pass, à 1’300 mètres d’altitude, après 246 km en plus de 15 heures de route (et deux jours) !

Suite dans quelques jours car à la vitesse de l’unique connexion à Stewart, il m’a fallu deux heures pour uploader 20 images.. 😉

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