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Immatriculation suisse et 1ers tours de roues en Europe…

Cela fait presque une année que je vous avais laissé avec VivaLaVida sur le port de Baltimore, en partance pour Anvers.
 
Parvenir à l’immatriculer aura été plus long et compliqué que prévu. C’est d’abord la douane qui a causé problème. Il faut savoir que pour pouvoir immatriculer VLV, il devait forcement obtenir une homologation X pour ne pas devoir se conformer à une homologation type qui n’existe évidemment pas pour ce véhicule. Le seul moyen de l’obtenir est d’importer le véhicule au bénéfice d’une franchise douanière sur les effets de déménagement. Ayant laissé mes papiers en Suisse durant mon voyage sur le continent nord américain, je devais ainsi prouver que j’ai séjourné plus d’une année à l’étranger sans revenir en Suisse. Or s’il n’est nulle part indiqué que les preuves de ce séjour doivent être officielles, c’est pourtant ce que les douanes m’ont demandé. Elles ont en effet refusé l’ensemble des éléments que je leur ai soumis – blog, tampons de mon passeport, relevés de carte de crédit, billets d’avion, etc. – attestant pourtant sans doute aucun de mon absence continue de juillet 2013 à mars 2015, mon premier retour de 3 semaines en Suisse. Je me suis ainsi adressé à ma commune de domicile pour leur demander une attestation mais, n’ayant annoncé mon départ en 2013, elle n’est pas entrée en matière. Seule alternative : faire une demande officielle au US Border and Custom Office des USA. Ce n’est qu’après plus de 3 mois d’attente que j’ai obtenu une liste de mes entrées-sorties du territoire US qui a été acceptée par la douane suisse et que VLV a pu franchir la frontière avec le formulaire 18.44, le sésame attribuant la franchise pour effet de déménagement et le formulaire 13.20 avec homologation X.
 
Deuxième étape, le contrôle technique. Avec l’aide d’Andrew et d’Offroad Accessoires à Carouge, le véhicule a été présenté à l’expertise une première fois en mai, avec un résultat négatif. Plusieurs points devaient être modifiés, notamment la barre anti-encastrement arrière jugée non-conforme. Une deuxième présentation à permis d’obtenir le ok sur les divers points non acceptés à l’exception d’une homologation pour deux personnes seulement, les ceintures de sécurité arrière n’ayant pas d’homologation européenne. Direction le DTC à Vauffelin – l’organe qui décerne les homologations en Suisse – qui, après avoir encaissé les 560.- forfaitaires – a déclaré les ceintures existantes conformes à la législation mais a refusé de décerner l’homologation pour le motif que leur réglage manuel était en arrière de l’épaule et que le passager ne pourrait l’actionner seul..! L’inspecteur a ainsi exigé l’installation de ceintures à enrouleur ne nécessitant pas de réglage manuel. Seulement, comme le sofa se plie pour constituer le lit du bas, il fallait trouver des ceintures d’une part suffisamment longues puisque le point de fixation supérieur est à l’arrière du véhicule et dont, d’autre part, les deux points avant soient détachables pour libérer le lit durant la nuit. C’est encore une fois grâce à Offroad Accessoires que j’ai obtenu deux ceintures homologuées correspondantes. Après avoir soumis la pièce de fixation au DTC pour validation, j’ai remmené VLV à Vauffelin, repayé les 560.- forfaitaires pour finalement obtenir l’homologation des ceintures arrières. Retour pour la troisième fois au service des automobiles pour finalement obtenir la réception par type passant de 2 à 4 places…
 
Ce n’est donc que fin août que j’ai finalement pu immatriculer VivaLaVida en plaques interchangeables avec ma voiture, plus de 10 mois après être allé le chercher à Anvers. Il ne me restait pas beaucoup de temps avant deux semaines de vacances en septembre et j’avais encore quelques travaux à faire pour y accueillir Emile, mon fiston de 15 mois, notamment de bonnes fixations pour son siège-auto et une couchette de laquelle il ne pourrait tomber. Grâce à l’aide de Bernard qui a cousu la couchette et quelques soirées tardives, VLV était finalement prêt à partir à temps pour se dégourdir les roues en famille. Nous avions prévu de découvrir les Dolomites mais les prévisions météo peu favorables nous ont fait changer pour les Alpes Maritimes et italiennes, en découvrant quelques routes militaires d’altitude.
 
La première d’entre elle a été le col du Parpaillon dont le tunnel sommital culmine à plus de 2’600 mètres d’altitude. La route a été construite d’abord entre 1692 et 1694 pour l’artillerie, puis réaménagée à la fin du XIXème siècle pour assurer le ravitaillement de quelque fort sur la frontière italienne.
 
1. La limite des arbres approche…
 

 
 
2. La piste s’élève sur des pâturages d’altitude…
 

 
 
3. … déjà désertés par les troupeaux.
 

 
 
4. Quel plaisir de retrouver cette montagne peu fréquentée !
 

 
 
5. Sous le col, le panorama est splendide.
 

 
 
6. Et voici le tunnel qui passe sous le col proprement dit, à 2’645 m d’altitude.
 

 
 
7. VLV s’arrête avant de le franchir, c’est l’heure du goûter d’Emile. 😉
 

 
 
8. Ce tunnel, terminé en 1894, fait 510 mètres de long ! Il assurait une route arrière pour ravitailler le fort de Tournoux, en haute Ubaye.
 

 
 
9. De l’autre côté, le panorama est également magnifique.
 

 
 
10. Passage un peu étroit.
 

 
 
11. Même s’il n’y paraît pas, la descente est raide par endroit.
 

 
 
12. Mais rien de quoi “impressionner” VLV.
 

 
 
13. Jeux de lumière…
 

 
 
14. Plus loin, ces montagnes sont en Italie toute proche.
 

 
 
15. Nous camperons dans la descente, près d’une petite chapelle, et la nuit sera fraîche…
 

 
 
Suite du récit de notre virée dans quelques jours…