Féroés

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Fjords de l’est et derniers tours de roues…

 
Nous sommes mardi, le ferry part demain mercredi, il me faut donc finir la route vers l’est.
 
 
1. Une ferme et sa petit église dans la plaine.
 

 
 
2. Ces plaines sont en fait des deltas alluviaux (Gravel bars) au pied des montagnes qui forment les fjords de l’Est.
 

 
 
3. Petit arrêt à la puissante cascade de Nykurhylsfoss, aussi parfois appelée Sveinsstekksfoss.
 

 
 
4. VivaLaVida fait un petit crochet par la vallée de laquelle elle descend sur une piste qui ressemble plus à une rivière par endroit 🙂
 

 
 
5. Cette vallée n’est qu’un magnifique escalier de basalte dont chaque marche crée une chute d’eau. Splendide ! Dommage de ne plus avoir le temps de l’explorer plus loin…
 

 
 
6. Avec les couleurs automnales désormais bien présentes, c’est magnifique.
 

 
 
7. Un peu plus loin, le sur un petit col, la chute de Folaldafoss.
 

 
 
8. VLV empruntera une piste chaotique pour trouver un joli dernier campement islandais près d’un petit lac, à 700 m d’altitude.
 

 
 
9. La nuit sera particulièrement agitée, avec des vents à presque 100 km/h selon la météo et une forte pluie. Au matin, la pluie m’offre quelque répit alors que le vent se maintient.
 

 
 
10. Comme il me reste quelques heures avant l’embarquement, je décide de prendre la piste F936 et suis surpris de la découvrir parfaitement nivelée, sans tôle ondulée ou nids de poule. Après une dizaine de km, je comprends pourquoi..! Je ne prends pas le risque de passer et fais demi-tour.
 

 
 
11. Du coup, VLV monte faire une petite exploration vers le nord…
 

 
 
12. … découvrir la jolie église de Kirkjubaejarkirkja.
 

 
 
13. Détails des volets de porte.
 

 
 
14. En montant un petit col, une grande plage exposé à l’océan arctique se révèle.
 

 
 
15. Petit arrêt dans une vallée latérale colorée, obstruée par une paroi de basalte.
 

 
 
16. Couleurs minérales.
 

 
 
17. Dernière image d’une lande pluvieuse…
 

 
 
18. VivaLaVida retrouve le Nöronna pour la traversée du retour.
 

 
 
En conclusion de ces quelques semaines en Islande, j’éprouve un sentiment mitigé. L’île recèle une densité de trésors naturels incroyables pour qui, comme moi, aime les paysages nordiques désolés et sauvages. Alliés à l’omniprésence d’une activité volcanique soutenue et souvent extrêmement récente, le cocktail est souvent époustouflant. Par contre, à cause de tours operators avides de gagner de l’argent, cette destination est devenue si touristique que les conséquences de ce tourisme de masse deviennent visibles presque partout. Interdictions d’accès de plus en plus fréquentes, législation cherchant à limiter l’impact sur la nature fragile, sites souvent aménagés d’infrastructures disgracieuses et envahis par des dizaines de cars, mini-campers commerciaux loués par centaines et, corollaire sans doute, des islandais peu affables et souvent même antipathiques à l’attention des étrangers… Sans compter un coup de la vie exorbitant : un plein de VLV, c’était plus de 350.- CHF..!
 
A part les quelques pistes intérieures auxquelles VivaLaVida nous a permis d’accéder hors des sentiers battus, la pression de ce tourisme m’a vraiment dérangé. Et nous y étions pourtant en fin de saison, avec nettement moins de monde qu’en juillet ou début août. Bien sûr, je comprends l’envie de chacun de découvrir cette nature brute. Pourtant, il est d’autres lieux sur la planète, tout aussi spectaculaires mais moins exploités par les voyagistes qui savent encore préserver leurs contrées et sont à mes yeux nettement plus plaisants à visiter.
 
Pas de regrets pourtant d’avoir eu l’occasion de faire découvrir à Isabelle – Emile est sans doute encore trop petit pour s’en souvenir plus tard – cette grande île et ses magnifiques paysages si variés !
 
 
Alors que le ferry Nöronna faisait escale à Torshávn sur le retour, j’ai eu la chance d’une météo clémente pour vous proposer quelques nouvelles images de la capitale des Féroés.
 
19. Cette petite ville propose des dizaines de petites ruelles aux jolies maisons qui dénotent avec les pavillons style américain de l’Islande.
 

 
 
20. Vue sur la ville.
 

 
 
21. Port de plaisance.
 

 
 
22. La traversée vers le Danemark sera quelque peu mouvementée, avec un fort coup de vent, rafales à 110 km/h et creux de 6-7 mètres.
 

 
 
23. Couchant venteux…
 

 
 
Le retour vers la Suisse s’est passé normalement à part une durite de turbo qui s’est déboîtée, obligeant VLV à se traîner sur les 500 derniers km…
 
Merci à vous d’avoir suivi le récit de ce voyage islandais de VivaLaVida qui va maintenant se refaire une petite santé (simmering de nez de pont à changer, rotules à remplacer, et révision châssis complète après les plus de 6’500 km parcourus, dont sans doute plus d’un millier sur les diverses pistes empruntées. Vous pouvez d’ailleurs visualiser le trajet sur la carte “Europe” de ce blog… 😉
 
Et à bientôt pour la suite du voyage de VivaLaVida ! 😀
 
 

Traversée et premiers tours de roues en Islande

 
1. Voici le ferry qui relie le Danemark à l’Islande en desservant les Féroés qui arrive.
 

 
 
2. A peine amarré que la port arrière s’ouvre pour laisser sortir les arrivant avant que VivaLaVida n’embarque…
 

 
 
3. Voyage de noces sur le parc d’embarquement ! 😉 Je rencontrerai les propriétaires de ce joli Land Cruiser, Kambiz et Filiz, à bord puis les croiserai plusieurs fois en Islande.
 

 
 
4. Au départ de Tornhavn vers l’Islande, le ferry passe entre les îles de l’archipel.
 

 
 
5. Je repasse ainsi devant Gjógv, au large cette fois.
 

 
 
6. Dernier coup d’oeil avant la haute mer.
 

 
 
7. Le lendemain matin, arrivée à Seydisfjordúr, un fjord tout à l’est de l’Islande. La météo est pluvieuse.
 

 
 
8. En route pour aller chercher ma petite famille à Reykjavik, à l’autre extrémité de l’île ou 800 km plus loin, VivaLaVida se retrouve rapidement dans les Highlands que les couleurs de l’automne ont déjà jaunis…
 

 
 
9. Ces hauts-plateaux sont parcourus par quelques rares routes ou pistes.
 

 
 
10. Ambiance…
 

 
 
11. Canyon…
 

 
 
12. Averses…
 

 
 
13. La géologie volcanique est omniprésente.
 

 
 
14. Ici, l’eau n’a d’autre choix que de ruisseler sur des sols le plus souvent dépourvus de tout humus.
 

 
 
15. Les perspectives sont immenses…
 

 
 
16. Je retrouve par hasard Kambiz et Filiz sur la piste, devant leur premier gué un peu sérieux, à attendre qu’un véhicule passe et leur montre la voie. VivalaVida passe et je leur fais quelques photos souvenir…
 

 
 
17. Grosse rivière taillant son chemin dans le basalte.
 

 
 
18. VLV traversant un champ de lave.
 

 
 
19. Piscine naturelle peu avant l’arrêt pour la nuit…
 

 
 
Enfin, c’est ce que je croyais. En enclenchant le chauffage fraîchement révisé de VLV, le tableau de bord affiche un code erreur : moteur de ventilation air chaud défectueux, moteur qui vient juste d’être remplacé préventivement en Suisse… On est jeudi soir, Isabelle et Emile arrivent samedi à 750 km et le seul endroit où je suis susceptible de réparer est Reykjavik, à 700 km. Du coup, je décide de rouler la nuit pour être à Reykjavik vendredi… 400 km jusque vers 3h du matin où je ferai un petit somme. Arrivé vendredi matin à Reykjavik, je démonte le chauffage pour le porter au revendeur Webasto, 2h30 de travail puisqu’il est bien caché sous l’armoire arrière de VLV. Le technicien découvrira que lors de la révision en Suisse, un faisceau électrique n’a pas été refixé et est entraver le mouvement du ventilateur. Après une facture de plus de 1’600.- CHF, je n’étais guère content. Mais au moins, le chauffage refonctionne pour l’arrivé de mes passagers demain !
 
A bientôt pour la suite.
 
 

Féroés (IV)

 
Comme annoncé, voici donc la dernière mise à jour sur les Féroés, avec quelques images de la vielle ville de Tórshavn, la “capitale” des Féroés, un archipel autonome du Danemark.

 
 
1. La vielle ville est située sur une avancée rocheuse, sorte de presqu’île dans le port.
 

 
 
2. On y trouve bon nombre de maisons traditionnelles avec leur toît couvert de mousse et d’herbes.
 

 
 
3. “Tiny house” 😉
 

 
 
4. Ruelle
 

 
 
5. L’église…
 

 
 
6. … sobre à l’intérieur.
 

 
 
7. …
 

 
 
8. La partie la plus ancienne.
 

 
 
9. Entrée…
 

 
 
10. Le port de plaisance et son fronton animé.
 

 
 
11. Crépuscule depuis le campement de VLV.
 

 
 
12. Les moutons sont partout et vivent en liberté.
 

 
 
13. Certains ont échappé à la tonte depuis un certain temps !
 

 
 
14. Il y en a beaucoup qui sont tout ou partiellement foncés.
 

 
 
15. L’île de Karsoy au petit matin.
 

 
 
La suite dans quelques jours, avec la traversée ver l’Islande en ferry. Merci de nous suivre de la sorte… 😉
 
 

Féroés (III)

 
Continuons le voyage…
 
 
1. En arrivant à Tjornuvik, un autre village isolé connu pour sa plage de sable noire, l’une des rares plages des Féroés. L’endroit est réputé pour le surf car la baie s’ouvre sur l’Atlantique nord, ce qui lui vaut de grosses vagues selon la météo.
 

 
 
2. Le village est lové au fond de la baie.
 

 
 
3. Vue d’ensemble alors que la pluie redouble.
 

 
 
4. Voici quelque chose que je n’avais pas encore vu: une méthode pour faire sécher le foin qui nourrira les moutons durant l’hiver. Comme il pleut tout le temps, il est disposé en murs. Le vent permanent évite que l’herbe ne pourrisse et lui permet de sécher.
 

 
 
5. Zone de repos !
 

 
 
6. Petit col pour aller à Gjógv.
 

 
 
7. En arrivant au village, toujours sous la pluie.
 

 
 
8. Il dispose d’un abri naturel privilégié.
 

 
 
9. Maisons traditionnelles…
 

 
 
10. …
 

 
 
11. Dernière vue avant de repartir…
 

 
 
Parce que trois jours passent vite, le prochain article vous présentera la vielle ville de Tórshavn, la capitale, et la traversée en ferry.
 
See you soon here 😀
 
 

Féroés (II)

 
Voici donc la suite de ma découverte des Féroés. Ces îles sont en plein Gulfstream, ce courant chaud qui vaut à la Scandinavie et plus largement à l’Europe son climat tempéré en regard de sa latitude. Du coup, les températures moyennes varient très peu entre l’été et l’hiver : 9-10°C l’été et 3-4°C l’hiver. Par contre, on y compte en moyenne entre 260 et 280 jours de pluie par année et 300 jours avec du vent ! VivaLaVida n’y s’est arrêté que trois jours mais a eu droit à son lot de pluie, tantôt crachin fin, tantôt grosse rabasse. Pas étonnant que les montagnes dégoulinent de partout ! I n’y a pas 100 mètres sans un ruisseau ou un torrent qui en descend.
 
J’ai profité de la météo clémente du premier jour pour aller découvrir deux spots parmi les plus connus de ces îles…
 
 
1. Sur ma route, le vent crée des nuages sur les falaises…
 

 
 
2. Premier spot, le lac de Leitisvaten, le plus grand lac des Féroés, perché à 35 mètres au-dessus de l’océan !
 

 
 
3. Il se jette dans l’Atlantique par une belle cascade.
 

 
 
4. La falaise que je gravis est impressionnante ! La silhouette en haut donne l’échelle, enfin… si vous arrivez à la voir ! 😉
 

 
 
5. Depuis le haut, le panorama est époustouflant et vertigineux ! Cette image est un assemblage de 4 images verticales.
 

 
 
6. Garages à bateaux traditionnels le long du lac, sur ma marche du retour.
 

 
 
7. En poursuivant la route vers le nord, je découvre ce petit village, juste adorable… Au loin, l’arche de Drangarnir.
 

 
 
8. Et voici le second spot incontournable : la cascade de Gasadalur. Le petit village du même nom était l’un des plus isolé des Féroés jusqu’à la construction d’un tunnel en 2006. Avant, le seul moyen de l’atteindre était la mer ou un sommaire abri permettait aux petits bateaux un accostage scabreux par beau temps. En 1962, le village est resté isolé plus de 5 mois consécutifs à cause d’une série de dépressions atlantiques…
La cascade fait 45 mètres.
 

 
 
9. Vue depuis le haut de la cascade, avec au pied de la falaise, le rocher qui permettait l’accostage…
 

 
 
10. Première rencontre avec le macareux moine dans les falaises…
 

 
 
11. Quel bel oiseau !
 

 
 
12. Ici, on attache les caravanes pour qu’elles ne s’envolent pas les jours de vent, ça veut tout dire !
 

 
 
13. En remontant un fjord en direction du village de Tjornuvik…
 

 
 
14. Cascade le long de la route de VivaLaVida.
 

 
 
15. Falaises sous la pluie. Les Féroés comptent parmi les plus hautes falaises d’Europe. Certaines font 750 m de haut.
 

 
 
Dans la prochaine mise à jour, je vous ferai découvrir la plage noire de Tjornuvik et d’autres coins de ces si belles îles. A bientôt !
 
 

Féroés (I)

 
Ayant pris le bateau depuis Hirtshals vers l’Islande, j’avais décidé de faire un stop de trois jours pour découvrir les îles Féroés qui m’attiraient depuis longtemps. Alors que je vous écris cette update depuis un petit village perdu et sous une pluie battante, je ne regrette en rien ce choix. Ces îles sont réellement magnifiques, landes à moutons à perte de vue. En fait, il n’y a que quelques dizaines de centimètres d’humus sur le substrat, tantôt de basalte, tantôt de grès noir. L’habitat est fait de petits villages de maisons en bois multicolores, éparpillés le long des côtes et créés au gré des possibilité d’accoster puisque ce sont les vikings qui sont les plus anciens colonisateurs de ces îles. Voici quelques premières images des découvertes de VLV.
 
 
1. Avant d’arriver aux Féroés, le ferry pare l’extrême pointe nord des îles Shetland.
 

 
 
2. Alors que VivaLaVida a débarqué de nuit, une petite marche depuis mon spot de camping me fait découvrir un impressionnant panorama !
 

 
 
3. La journée est annoncé sèche et avec des éclairicies. Est-ce elles qui arrivent vers le sud ?
 

 
 
4. Etable à moutons…
 

 
 
5. Chaque île est séparée de la voisine par un ou plusieurs fjords.
 

 
 
6. Mélange de roche et de mousse…
 

 
 
7. Et voici un rayon de soleil !
 

 
 
8. En allant vers Saksund, VivaLaVida long un fjord.
 

 
 
9. Saksund est un minuscule hameau, l’un des premiers bâtis sur l’île principale, et qui présente encore plusieurs maisons traditionnelles d’époque.
 

 
 
10. Son église ancienne.
 

 
 
11. Spécialité de ces contrées nordiques, les toitures recouvertes de mousse et d’herbes.
 

 
 
12. Fenêtre…
 

 
 
13. Le village dans son ensemble.
 

 
 
14. Garages à bateau plus loin, au bord d’un fjord.
 

 
 
Je continuerai dans une prochaine mise à jour, histoire de vous éviter une indigestion… 😉